
Les jeunes dans le sport n’ont pas toujours le respect des autres, pourquoi ?
Section: Sports et Bien-être
Par: Maxime Jolicoeur
Peu importe le sport, il y aura toujours des recrues et des vétérans. Dans le sport universitaire, l’âge est beaucoup plus important que dans le sport professionnel, ce qui enlève la chance aux recrues ou aux plus jeunes de se démarquer dans leur sport. Parfois, les entraîneurs des programmes universitaires ne permettront pas à des premières années de jouer tout au courant de l’année, et ce, seulement parce qu’ils doivent laisser du temps de jeu aux vétérans pour démontrer du respect. Eh bien, un petit newsflash pour ces entraîneurs, dans le sport d’aujourd’hui, l’âge ne devrait plus être un facteur aussi important.
Une nouvelle saison
En ce début de saison de la LNH, plusieurs équipes de la ligue ont de nouvelles formations pour la campagne 2018-2019. Dans ces équipes, les Sénateurs d’Ottawa et les Canadiens de Montréal ont cette saison plusieurs recrues et de jeunes joueurs dans leurs équipes et pour plusieurs, ceci n’est pas un point positif. Chez les Sénateurs, des jeunes sensations comme Brady Tkachuk et Maxime Lajoie ont volé la vedette en début de saison. Chez le tricolore, le jeune Jesperi Kotkaniemi est en train de voler le coeur des partisans des Canadiens.
Ces deux équipes devraient être un exemple à suivre pour les prochaines années. Oui, les attentes sont basses (même très, très basses) pour cette saison, mais quand les partisans ont la chance de voir ce qui est à venir pour leurs équipes bien aimées, ils ont de plus en plus d’espoir. Non seulement cela, mais les jeunes joueurs sont aussi une bouffée d’air frais pour les vétérans, qui ont eu des saisons assez difficiles l’an dernier. Maintenant, je ne dis pas qu’il ne devrait y avoir que des joueurs plus jeunes dans les clubs de la LNH, c’est pour ça qu’il y a la Ligue américaine, mais je crois simplement que les entraîneurs devraient donner une chance à plusieurs recrues. Le tout pourrait être payant.
Un gros problèm
Ce sujet s’applique cependant beaucoup plus au sport universitaire. Chaque athlète universitaire a cinq ans d’éligibilité, peu importe le montant de match joués dans la saison. Donc oui, un athlète peut ne disputer qu’un seul match et perdre un an d’éligibilité. Après avoir parlé avec quelques anciens athlètes universitaires, il est évident que ceci est un problème. Plusieurs d’entre eux ont reçu des offres de très bonnes écoles au pays, mais n’ont pas voulu y aller en raison du temps de jeu offert lors des premières années. Dans la plupart des cas, les deux premières années dans l’équipe sont passées sur le banc, pour le garder bien au chaud.
Heureusement pour l’équipe de football de l’Université d’Ottawa, l’entraîneur-chef du programme, Jamie Barresi, n’a pas fait cette erreur avec un certain Lewis Ward, qui vient tout juste de battre le record pour le plus de bottés de placement complétés consécutifs dans la Ligue canadienne de football. Dès sa première saison comme recrue, Ward a pu démontrer son talent lorsqu’il a complété 71% de ses bottés de placement et 97% de ses points d’extra (seulement un raté lors de la saison). Cette saison, les Gee-Gees y sont allés avec une autre recrue à la position de botteur, Campbell Fair, qui en est à sa première année à l’Université d’Ottawa, qui aura de grands souliers à remplir. Cependant, comme Ward l’a prouvé, tout est possible.
Les sports deviennent beaucoup plus accélérés et moins physiques qu’auparavant. Des jambes jeunes et rapides ont maintenant considérablement plus de valeur que des bonshommes de 6 pieds 5 pouces. Les temps changent, le jeu est nettement plus vif. Soyons excités en tant que partisans.