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Investiture de Donald J. Trump : Polarisation, désinformation et 45e président

23 janvier 2017

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Par Charlotte Côté

Une course à la présidentielle, une élection, des gazouillis et des propos controversés – courtoisie de Donald Trump. Le 20 janvier dernier, l’homme d’affaires devenait le 45e président des États-Unis d’Amérique. À l’Université d’Ottawa (U d’O), le Centre d’information géographique, statistique et gouvernementale a organisé un évènement de visionnement et de discussion autour de l’investiture. L’occasion pour trois experts de se pencher sur le sujet de l’heure.

Une soixantaine de personnes, dont le tiers appartenant au corps professoral, se sont réunies à la médiathèque de l’U d’O pour la cérémonie d’investiture américaine. « [Cette élection] a soulevé bien des débats et nous sommes heureux d’encourager ces échanges », a exprimé Catherine McGoveran, bibliothécaire spécialisée en questions gouvernementales à l’U d’O.

Stephen Bird, professeur de Science politique à l’Université Clarkson, aux États-Unis, a tenu à mentionner qu’il s’agissait d’une investiture marquant la transition entre « deux présidents aux politiques diamétralement opposées » et caractérisée par une importante polarisation. Au même instant, Radio-Canada faisait état d’altercations entre des policiers et des manifestants anti-Trump dans la capitale américaine.

À la lumière des résultats électoraux, Emily Wills, professeure de Sciences politiques à l’U d’O et citoyenne américaine, a pour sa part voulu rappeler que la Constitution était le produit d’un moment particulier : « Le Collège électoral […] servait les besoins particuliers de l’époque. Mais cette utilité nous convient-elle aujourd’hui? »

Alan Freeman, professeur en résidence à l’U d’O et ancien correspondant pour The Wall Street Journal et The Globe and Mail, a commenté la couverture médiatique de la présidentielle : « Sur Twitter, on a accès à tout en temps réel, mais on ne sait jamais ce qui se passe vraiment. »

La rencontre aura mis en lumière des éléments qui, avec le recul, prennent leur importance. En attendant, si Trump a affirmé devant le peuple américain que « les hommes et femmes oubliés de ce pays ne le seront plus », toute mention des droits LGBTQ+, du changement climatique ou de l’avortement a disparu du site officiel de la Maison-Blanche. Reste à savoir ce que les quatre prochaines années réservent.

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