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Par : Stéphanie Bacher et Nicolas Hubert
Pascasie Minani Passy, Commissaire à l’équité de la GSAÉD
Féministe, auteure et doctorante en études féministes et de genre, Minani Passy s’est impliquée dans plusieurs groupes communautaires et ONG dans le passé et a travaillé au Bureau international de l’Université d’Ottawa.
Son travail en tant que Commissaire à l’équité change d’une semaine à l’autre, selon ce qui se passe dans la communauté étudiante et les comités de la GSAÉD. Elle peut parfois faire un travail de coordination avec les différents services gérés par la FÉUO auquel la GSAÉD contribue financièrement. À d’autres moments, elle prépare les campagnes de la GSAÉD ou participe aux projets des comités de l’Université sur des enjeux d’équité. Depuis la rentrée universitaire, son travail a principalement constitué à faire des présentations auprès des étudiant.e.s de différents départements pour faire connaître l’organisation.
Il y a trois grandes priorités sur lesquelles Minani Passy veut se concentrer cette année. La première est de sensibiliser les étudiant.e.s à l’utilisation de la Banque alimentaire gérée par la FÉUO. Elle souhaite ensuite faire la promotion du nouveau service de garderie du Centre des ressources des femmes. Enfin, sa troisième priorité (mais non la moindre) est de faire connaître le règlement 67B sur la prévention de la violence sexuelle, notamment auprès des professeurs pour qu’ils l’incluent dans leur plan de cours.
Mehdy Mahjoub, Commissaire aux affaires externes de la GSAÉD
Après avoir étudié en conception et réalisation de films 3-D, Mahjoub a décidé de voyager et de se spécialiser dans le domaine des communications en travaillant comme coach en communications durant une année avant de s’inscrire à la maîtrise en communications à l’Université d’Ottawa. Au courant des dernières années, il s’est impliqué auprès de nombreuses organisations, dont son association étudiante en communications dont il est présentement le président, et a également été bénévole au sein de la GSAÉD.
Selon Mahjoub, son travail consiste principalement à faire le point de communication entre la GSAÉD et les partenaires extérieurs tels que l’Université, la FÉUO et la Fédération canadienne des étudiant.e.s. Durant son mandat, Mahjoub veut concentrer ses énergies sur la promotion d’une campagne sur la santé mentale. Il ne veut pas se limiter à envoyer aux étudiant.e.s le matériel qui lui est fourni. Pour Mahjoub, il faut toujours innover, trouver ce qui fonctionne moins bien et développer de nouvelles stratégies.
Le site web de la GSAÉD, qui a été durant de longues années l’objet de critiques, est une autre de ses priorités sur laquelle il travaille en ce moment. Il voudrait également trouver des alternatives pour les étudiant.e.s qui n’ont pas pu obtenir une exemption pour l’attribution automatique de la carte U-Pass, mais il reconnaît avoir peu de pouvoir sur ce dossier étant donné que les décisions sont prises entre la FÉUO et les sociétés de transport de l’agglomération d’Ottawa.
Axel Gaga, Vice-président aux affaires universitaires de la FÉUO
Pour Gaga, c’est la ressemblance de son poste de Vice-président avec le travail d’un fonctionnaire public pour le gouvernement fédéral qui l’a motivé à rejoindre l’exécutif de la FÉUO. Les deux emplois demandent beaucoup de travail administratif et Gaga voulait améliorer la relation de la Fédération avec l’Université. Un autre point qui l’a poussé à se présenter à cette position a été la gestion catastrophique de la U-Pass lors de la rentrée 2016, une situation qu’il voulait absolument résoudre.
Son travail ? Répondre aux sollicitations qui lui sont adressées, dont les nombreuses demandes d’exemptions des étudiant.e.s pour le U-Pass. Être vice-président aux affaires universitaires joue également un rôle sur sa forme cardiovasculaire: il doit beaucoup courir pour se déplacer entre les réunions avec l’exécutif de la FÉUO, celles avec l’administration de l’université, et ses rencontres avec les étudiant.e.s. Alors qu’on lui avait dit que son travail serait du 9 à 5, ses journées varient énormément et se finissent généralement plutôt vers 10h du soir.
Ses priorités cette année sont, après avoir réussi à ce que la distribution de la carte U-Pass se passe dans de meilleures conditions, de travailler sur les futures campagnes de la FÉUO, réfléchir aux différentes manières offrant davantage d’exceptions pour les étudiant.e.s et arriver à offrir plus de places de stationnement et de garderie – l’un ne conditionne pas l’autre – sur le campus.
Leïla Moumouni-Tchouassi, Vice-présidente aux affaires de l’Équité de la FÉUO
Étudiante en 5e année de Développement international et de Mondialisation, Moumouni-Tchouassi est engagée depuis plusieurs années en tant qu’activiste noire et queer auprès de plusieurs organismes communautaires ottaviens, dont le Black diaspora coalition, la Semaine de la fierté ou encore plusieurs petits autres groupes. Son travail dans ce milieu représente pour elle l’une des raisons principales pour lesquelles elle s’est présentée à la Vice-présidence aux affaires de l’Équité de la FÉUO.
Moumouni-Tchouassi a également occupé durant deux ans le poste de Vice-présidente en matière d’Affaires philanthropiques pour l’Association des étudiant.e.s en Développement et Mondialisation, tout en siégeant pendant une année sur le Comité d’Administration de la FÉUO. Elle s’est ainsi beaucoup impliquée au sein de la politique étudiante uottavienne avant de rejoindre la fédération. Moumouni-Tchouassi a également rejoint la FÉUO pour renforcer la politique de lutte contre la violence sexuelle, qu’elle ne juge pas assez développée au sein du campus.
En tant que V-P aux affaires de l’Équité, Moumouni-Tchouassi est responsable de la gestion et de la coordination de l’ensemble des clubs de la Fédération, de la supervision du Centre de ressources des femmes, du Centre des étudiants internationaux, du Centre de la Fierté, du Centre du bilinguisme ainsi que du Centre des étudiants ayant une incapacité. Son travail consiste également à s’assurer de fournir les ressources adéquates aux étudiant.e.s, de l’existence d’endroits où elles et ils peuvent se sentir en sécurité et participer à la vie de la communauté universitaire de façon proactive.
Moumouni-Tchouassi siège également sur le Conseil sur la prévention de la violence sexuelle, sur le Conseil sur la santé mentale et le bien-être et garde un contact régulier avec l’administration de l’U d’O à ces sujets. Ses principales réalisations ont été pour le moment l’amélioration du système en ligne pour les clubs ainsi que l’imposition d’une constitution bilingue pour les clubs et son travail continu pour l’amélioration de la politique contre les violences sexuelles. Moumouni-Tchouassi espère pouvoir arriver à la création de salles de bain neutres ainsi que l’accès aux produits menstruels dans les salles de bain sur le campus.
Michael Country, agent de liaison du SCFP-CUPE 2626
Country poursuit des études doctorales en biologie afin de trouver comment les poissons rouges peuvent vivre sans oxygène. Il est également l’agent de liaison pour le SCFP-CUPE 2626, un poste qui l’a intéressé parce qu’il voulait améliorer la relation entre la Faculté des sciences et le syndicat étudiant et donner une plus grande voix aux étudiant.e.s des divers programmes de science au sein du syndicat.
En plus d’être l’agent de liaison du syndicat étudiant, Country est très impliqué dans plusieurs projets académiques sur le campus. Il a notamment planifié une conférence qui a attiré plus de 200 personnes au sein de son département de biologie et il élabore des projets de collaboration scientifique avec des laboratoires à l’Université d’Ottawa et à l’Université Carleton.
L’agent de liaison est responsable en partie de la communication entre le syndicat et plusieurs autres groupes, ce qui inclut les autres syndicats de l’université, les associations étudiantes et d’autres organisations. C’est selon lui une position très organique et flexible puisqu’elle permet d’apporter sa contribution à travers une très grande diversité de tâches. Il y a toujours un projet auquel il peut apporter son aide.
Country a présentement deux grands projets en tête. Premièrement, il veut améliorer la communication avec les associations des étudiant.e.s aux cycles supérieurs en s’assurant qu’il y ait un représentant syndical au sein de chacune des associations étudiantes. Deuxièmement, il souhaite augmenter la présence des membres aux Assemblées générales du syndicat et les intéresser davantage aux activités du syndicat. S’il est nouveau à ce poste, il sent que l’équipe est sympathique et a hâte de commencer à travailler.
Rizki Rachiq, Vice-Président aux Finances de la FÉUO
Étudiant en 5e année en sciences économiques, Rachiq effectue actuellement son second mandat au poste de Vice-président aux Finances.
Les fonctions de Rachiq relèvent principalement de la gestion des Ressources humaines et de la planification financière de la FÉUO. En tant que directeur du département de la comptabilité, le V-P aux Finances doit également s’atteler à la réalisation et la tenue du budget de la FÉUO. En plus de la supervision de l’ensemble des employé.e.s de la Fédération étudiante, Rachiq est aussi en charge du régime d’assurance-maladie ainsi que des commerces de la FÉUO, dont le dépanneur Pivik, le bar 1848, le Café Alt, et la librairie de l’Agora. Rachiq est également le directeur du Comité financier du Conseil d’administration de la FÉUO.
Alors en campagne pour sa réélection, Rizki a fait part de sa volonté d’augmenter le financement des activités sociales et de créer une bourse pour les étudiant.e.s en difficulté. Depuis sa réélection il s’est cependant fait remarquer pour avoir obtenu la venue de l’incontournable artiste French Montana lors de la Semaine 101 et avoir soumis la motion 2.16 Éligibilité du Vice-President : finance au CA de la FÉUO, proposant l’abrogation du suffrage universel pour l’élection du V-p aux Finances. Rachiq suggère en effet que la désignation des candidats à ce poste soit faite par un comité d’embauche et directement soumise au vote du CA.
Au cours de son premier mandat, Rachiq a dû faire face à la situation financière particulièrement délicate de la Fédération étudiante et a opté d’assainir les finances par une cure d’austérité. Cela s’est notamment traduit par l’organisation d’une Semaine 101 2016 avec un objectif de 0$ de budget, à une coupe drastique dans le financement des clubs ainsi qu’une forte réduction de la masse salariale de la FÉUO. En contrepartie, Rachiq a également activement défendu l’augmentation salariale de l’exécutif de la FÉUO.