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Par Stéphanie Bacher (Journaliste)
Robert Head
Commissaire aux affaires académiques de la GSAÉD 
Head s’est présenté à ce poste car il estime que c’est celui qui lui permettrait le mieux de traduire son expérience passée comme représentant des étudiant.e.s diplômé.e.s au Bureau des Gouverneurs (BdG) en une représentation substantielle des intérêts des étudiant.e.s. Son expérience passée au sein du BdG lui a donné des outils et une connaissance des manoeuvres utilisées par l’administration de l’Université et qui lui sont très utiles aujourd’hui comme Commissaire aux affaires académiques.
Aussi, le fait d’avoir complété sa maîtrise en éducation à l’Université d’Ottawa, avant de poursuivre au doctorat dans le même domaine, lui permet selon lui d’avoir une bonne compréhension de la vie et des enjeux qui touchent les étudiant.e.s diplômé.e.s sur le campus. La qualité du groupe de collègues qui se sont présentés lors des dernières élections de la GSAÉD a elle aussi été un facteur de motivation pour se présenter comme membre de l’exécutif de la GSAÉD.
En plus de ses obligations générales en tant que membre du comité exécutif de la GSAÉD, Head développe un grand nombre de projets pour les étudiant.e.s diplômé.e.s. Par exemple, c’est lui qui travaille avec les étudiant.e.s qui vivent des difficultés dans leurs contacts avec l’administration, que ce soit des difficultés liées à des accusations de plagiat ou tout autre enjeu sensible lié aux affaires académiques. Ces derniers temps, il a également travaillé sur plusieurs projets, dont le mentorat pour les étudiant.e.s diplômé.e.s, des ateliers de rédaction et la planification de la conférence interdisciplinaire des étudiant.e.s diplômé.e.s.
Kathryn LeBlanc
Vice-présidente aux Services et communications de la FÉUO
Étudiante en traduction du français, LeBlanc adore susciter l’engagement des étudiant.e.s au sein de la communauté universitaire et créer un sentiment d’appartenance. Elle a commencé à travailler pour la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) il y a déjà plusieurs années de cela où elle a été employée de la Banque alimentaire, un travail qui l’a amené à faire beaucoup de marketing et de promotion des évènements et à tisser des liens entre les différentes communautés.
Une semaine de travail habituelle comme vice-présidente aux services et communications implique de répondre à beaucoup de courriels et à gérer beaucoup de personnel. LeBlanc supervise notamment l’équipe de la FÉUO au niveau du marketing, des technologies de l’information et de la traduction, en plus du personnel qui gère les différents services de la FÉUO. C’est aussi elle qui gère le site web et les réseaux sociaux de la FÉUO et qui répond aux (très nombreuses !) questions des médias.
Cette année, LeBlanc veut se focaliser sur les technologies numériques. Durant l’été, un nouveau site web a été créé, ce qui représente pour elle un grand succès. Avant son entrée en fonction au sein de l’exécutif de la FÉUO, le compte Instagram de la Fédération étudiante n’avait que 300 abonné.e.s. Aujourd’hui, c’est presque 2 000 personnes qui le suivent et elle espère atteindre les 5 000 abonné.e.s d’ici la fin de l’année universitaire. Elle fait aussi plusieurs vidéos avec les membres de l’exécutif pour souligner le travail de la FÉUO et pour que les étudiant.e.s voient en quoi leur Fédération étudiante leur est utile.
Patrick Ladouceur
Président du syndicat étudiant SCFP-CUPE 2626
Passionné de justice sociale et de militantisme, Ladouceur étudie présentement au doctorat en service social. Le syndicat est à son avis un endroit parfait pour défendre les droits des employé.e.s étudiant.e.s et tenir une posture sociale de gauche. Il a commencé à s’impliquer au sein du syndicat étudiant en tant que délégué en chef où il s’occupait des griefs avant d’être élu au poste de vice-président l’an passé et d’atteindre la présidence en mai dernier.
Son rôle est un mélange de prise de décision et de concertation. Il veut apporter une touche plus féministe à son approche en tant que président pour que les décisions soient prises de manière collective et non sur une base hiérarchique. Selon lui, le travail de président est très varié, où une semaine ne ressemble pas à l’autre. Cela va de la supervision des employé.e.s, à la rencontre des membres et de l’administration de l’Université jusqu’à assister à de nombreux évènements tant sur le campus qu’à l’extérieur de l’Université.
Sa priorité est d’augmenter la visibilité du syndicat étudiant. Il souligne notamment la difficulté de rejoindre les membres du syndicat étant donné que les employé.e.s étudiant.e.s ne représentent pas l’ensemble des étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa et tendent à se fondre dans la masse de la communauté uottavienne. C’est pour cela que Ladouceur pense que la meilleure stratégie à adopter est de se faire voir sur le campus en participant au plus grand nombre d’activités et d’évènements, académiques ou non.