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Par Stéphanie Bacher – Journaliste

Jasmine Van Schouwen

Agente d’équité du syndicat étudiant SCFP-CUPE 2626

C’est après plusieurs expériences professionnelles à travailler sur des enjeux d’équité sur le campus que Van Schouven décide de se présenter pour le SCFP-CUPE 2626. Avant de se joindre à l’équipe du syndicat étudiant, Van Schouven a été Ombudsman pour le journal The Fulcrum et a à ce titre dû réévaluer la politique d’accès du journal étudiant. Elle a aussi travaillé pro bono sur les questions liées à l’accès à une éducation spécialisée pour les étudiant.e.s atteint.e.s d’handicaps invisibles.

Cet intérêt marqué pour les questions d’équité est également très visible dans ses études en common law qui lui permettent d’en apprendre davantage sur les enjeux d’équité au niveau socio-économique. Selon elle, le rôle d’agente d’équité au syndicat étudiant est double: signaler les conditions qui découragent la participation de certains groupes en vue de trouver des mesures pour y remédier, ainsi que coordonner la formation de l’exécutif, des délégué.e.s et des membres du syndicat étudiant.

Pour l’année universitaire qui commence, elle a plusieurs projets en tête. Elle souhaite tout d’abord lancer un sondage sur les besoins des membres du syndicat, avec un accent sur les besoins particuliers des étudiants internationaux et des membres atteints d’handicaps invisibles qui lui semblent être les groupes qui doivent être mieux intégrés dans l’association. Elle envisage également de lancer un programme de sensibilisation en matière de genre dans le but de créer un environnement sûr, confortable et accessible pour tous et toutes. Son troisième grand projet est de promouvoir l’accès aux cours de français parmi les membres et de mettre le plus d’étudiant.e.s possible en contact avec la culture francophone.

Françoise Verschaeve

Commissaire à l’interne de l’Association des Étudiant.e.s Diplômé.e.s (GSAÉD).

Étudiante à la maîtrise en communications, Verschaeve a suivi un parcours qu’elle qualifie d’« éclectique » allant de la biologie médicale au marketing. Elle possède également plusieurs expériences de travail dans des compagnies pharmaceutiques ainsi que dans des agences de communication spécialisées dans le secteur médical. C’est donc pour elle un retour aux études en vue d’obtenir un diplôme qui lui donnera, espère-t-elle, un plus grand accès au marché du travail au Canada.

Pour elle, le poste de Commissaire à l’interne représente une bonne occasion de parfaire sa connaissance de l’université et d’être au service des étudiant.e.s diplômé.e.s, tout en mettant en pratique ses compétences développées dans le milieu du travail. Durant l’année en cours, Verschaeve veut développer une forte cohésion de l’exécutif de la GSAÉD pour faire aboutir les nombreux projets de l’Association et augmenter la participation étudiante. Elle affirme que s’en tenir aux bulletins comme moyen de communication est beaucoup trop informel et c’est en utilisant davantage les réseaux sociaux que la GSAÉD parviendra à impliquer davantage les étudiant.e.s dans le travail de l’Association.

Pour elle, la force du comité exécutif de la GSAÉD réside dans une équipe qui se connaît bien et qui travaille en synergie. « On se donne les moyens d’arriver à quelque chose de vraiment très positif » affirme-t-elle.

Carlie Boisvert

Représente des étudiant.e.s du premier cycle

Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa

Boisvert entame sa 3e année d’études en sciences biomédicales et représente les étudiant.e.s du premier cycle au Bureau des gouverneurs (BdG) de l’Université d’Ottawa, une instance qui est, selon elle, très peu connue, mais qui a un très grand impact sur la vie étudiante. C’est sa ferme conviction dans l’éducation comme droit universel et accessible à tous qui l’a amenée à s’impliquer au sein de cette instance universitaire.

Son travail consiste principalement à connaître l’opinion des étudiant.e.s, les enjeux qui les préoccupent, et transmettre ces informations au BdG pour trouver des pistes de solution. Son travail ne s’arrête cependant pas aux réunions mensuelles du BdG. Boisvert doit également effectuer de nombreuses rencontres avec la FÉUO, les clubs étudiants et les étudiant.e.s au premier cycle ainsi que des rencontres informelles avec les vice-doyens des Facultés pour développer certains projets. Une de ses victoires récentes a été de présenter une résolution au BdG pour trouver des pistes de financement alternatives à la hausse constante des frais de scolarité. La relation entre les membres étudiants et les autres membres du Bureau des gouverneurs est une relation d’entraide selon elle: « le Bureau comprend nos enjeux et les points qu’on apporte ».

Ses trois priorités en tant que représentante des étudiant.e.s du premier cycle sont la question des frais de scolarité, la santé mentale et les étudiants internationaux. Son séjour d’études en Chine pour travailler dans la lutte contre le cancer lui a permis d’expérimenter la vie et les défis des étudiants internationaux, une situation qu’elle qualifie de vraiment difficile à vivre.