– Par Philippe Marceau-Loranger –
Concluant la mi-saison sur la route, le Gris et Grenat s’est incliné devant le Varsity Blues de Toronto, par la marque de 6-4, mais a fait volte-face le lendemain en venant à bout de l’Université Nipissing en fusillade, au compte de 4-3. Dans le camp des Gee-Gees, l’heure est à la rétrospection.
La saison s’est entreprise sur une note positive pour les Ottaviens. Si bien qu’au terme de leurs cinq premiers matchs, ils revendiquaient une fiche de quatre victoires et d’un seul revers. Leur tableau de chasse comprenait entre autres les puissantes formations de McGill, Trois-Rivières, et de leurs rivaux de la capitale nationale, Carleton.
Affronter l’adversité
C’est par la suite que les choses se sont gâtées, les Gee-Gees s’enlisant dans une série de défaites. En dépit de cette séquence d’insuccès s’échelonnant sur six rencontres, ils occupent actuellement le quatrième rang de la division Est de la conférence ontarienne, avec 20 points (8-4-4), sur un pied d’égalité avec les tenants du titre, les Redmen de McGill. « Ce qui est important à souligner, c’est qu’on a quand même ajouté quatre points au classement pendant notre série de défaites », précise l’instructeur des Gee-Gees, Réal Paiement. « Ça explique pourquoi on est encore dans la course pour la première place. »
Une infirmerie bondée
S’il y a un aspect remarquable au sujet du début de saison, c’est bien que le Gris et Grenat a connu sa part de succès et ce, malgré la guigne qui s’est acharnée sur son alignement. La liste des éclopés comprend des éléments-clés de l’équipe, soit les attaquants Luc-Olivier Blain (11 points en 9 matchs), Stephen Blunden (7 points en 5 matchs), Alexandre Touchette et le défenseur Craig Moore. Si le malheur des uns fait le bonheur des autres, certains ont vu leurs tâches être accrues pour palier à l’absence de ces piliers. C’est donc dire que ces promotions ont été salutaires selon Blain: « Le mot d’ordre était de remplir le rôle désigné. Plusieurs défenseurs ont dû jouer à l’avant, et en l’absence de joueurs offensifs, des gars comme [Nicolas Larocque-]Marcoux, [Dominic] Jalbert et [Matthieu] Ouellette ont dû lever leur jeu d’un cran. » On peut espérer de Blain, Blunden et Moore qu’ils réintègrent la formation entre la fin janvier et le début février. En ce qui a trait à Touchette, son cas est évalué sur une base quotidienne.
Après la trêve des fêtes, le Double G reprendra le collier le 5 janvier à Concordia, avant de regagner le confort de son domicile le lendemain, face à McGill. De l’avis de Paiement, la suite de choses augure bien en vue des séries éliminatoires: « On envisage la deuxième moitié du calendrier avec beaucoup d’espoir, parce qu’on sait que l’on peut battre n’importe qui ».