– Par Léa Papineau Robichaud –
Après s’être inclinées 9-2 à Montréal vendredi, les Gee-Gees n’ont pas pu rebondir alors que les Martlets de l’Université McGill étaient de passage à Ottawa. L’équipe locale s’est inclinée 5-2, malgré un effort soutenu.
La première période est restée nulle grâce à un solide travail de la cerbère ottavienne, Stéphanie Mercier, qui a reçu 15 lancers. De l’autre côté de la patinoire, Andrea Weckman n’a pas vu beaucoup d’action durant le premier vingt, puisque les Gee-Gees ont seulement réussi à l’atteindre quatre fois.
En deuxième période, les Martlets ont démontré pourquoi elles étaient les meilleures au pays. Elles ont déjoué trois fois Mercier en un peu plus de cinq minutes, profitant de quelques petites erreurs d’exécution de la part du Gris et Grenat et d’un avantage numérique pour le deuxième but. Ottawa ne s’est tout de même pas laissé abattre. Lors d’un double avantage numérique, Camille Pauck-Therrien a marqué, alors qu’il y avait beaucoup de trafic devant la gardienne adverse et que cette dernière était au sol. Puis, fouetté par ce but inattendu, le Double G a redoublé d’ardeur pour réduire la marque à seulement un but. Carol-Ann Upshall a profité d’un autre avantage numérique des siennes pour déjouer Weckman, grâce à une passe de Vickie Lemire. Étendue de tout son long sur la patinoire, la gardienne de McGill n’avait aucune chance d’arrêter le lancer.
Dès le début de la troisième période, Upshall a failli égaliser la marque, mais Weckman s’est imposée pour garder son équipe dans le match. Gabrielle Davidson, de l’Université McGill, y est allée de deux buts durant la troisième période. Elle a terminé la rencontre avec quatre buts.
L’une des joueuses étoiles de McGill, Leslie Oles, a démontré qu’elle avait un sale caractère, récoltant 22 minutes de punition. Vers la fin du match, elle a quitté la patinoire en trombe, frappant tout sur son passage et injuriant l’arbitre après avoir reçu une punition d’extrême inconduite de partie en plus de punitions pour coup de bâton et conduite antisportive.
« Ce soir dans le fond, on a travaillé très fort. On a eu une game avec du caractère. On a bien rebondi après notre défaite difficile vendredi. On n’a jamais arrêté. On a joué les 60 minutes », a déclaré la capitaine, Camille Pauck-Therrien après le match.
« Il y a des leçons à tirer de chaque match et vendredi c’était un match à oublier. On était tous conscientes de ça. Les filles ont mis ça de côté. Je trouve que ça a montré beaucoup de résilience de revenir fort comme aujourd’hui », a ajouté l’entraîneur, Yanick Evola.
La formation ottavienne sera à McGill vendredi prochain. « On a toute la semaine pour se préparer fort. On va revenir encore plus fort et on va montrer encore plus de caractère », a conclu Pauck-Therrien.