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Sports et bien-être

L’avantage numérique coule les Gee-Gees

20 janvier 2020

Crédit visuel : Greg Mason

Par Pascal Vachon – Journaliste

 

Un mauvais début de rencontre et un avantage numérique amorphe auront fait la différence dans une défaite de 2 à 0 des Gee-Gees, samedi dernier, face aux Ravens de Carleton.

Deux buts des Ravens dans les huit premières minutes sur des tirs que le gardien ottavien, Domenic Graham, n’a pu empêcher auront suffi à Carleton.

« Dans des matchs à l’allure de séries éliminatoires comme ça, tu veux toujours marquer le premier but pour aller chercher de l’initiative », juge Domingue.

Rien, comparé à la veille

Lors de la soirée précédente, contre l’Université McGill, le gris et grenat était sorti de Montréal avec une victoire de 3 à 1 et un avantage numérique parfait, marquant deux fois en trois occasions, et générant 40 tirs au filet. L’équipe montréalaise ne semble pas représenter une proie facile, ayant défait les Ravens à deux reprises cette saison.

« Quand deux bonnes équipes comme ce soir s’affrontent, ça se résume en fin de compte aux gardiens et aux unités spéciales. Hier, face à McGill, on a dominé dans ces deux facettes, mais ce soir, [samedi], ils ont été meilleurs que nous dans ces deux choses-là. […] Il faut mieux commencer nos matchs. On était dans le match dans la deuxième et la troisième période » a déclaré Grandmaître.

Le manque de discipline des Ravens aurait pu leur coûter la rencontre alors qu’ils ont alloué huit opportunités avec un homme en plus aux joueurs de Patrick Grandmaître.

Les Gee-Gees n’auraient pas tiré profit de trois présences avec un homme en plus au deuxième engagement et un 5 contre 3 de deux minutes au milieu du troisième 20. « On sentait sur le banc que les gars étaient amorphes et l’exécution n’était pas là. [Les Ravens] ont bien commencé en nous mettant de la pression », décrit Grandmaître.

« On a juste pas gardé notre jeu simple, on ne bougeait pas la rondelle rapidement, on était lent à la place d’être proactif et ça nous a fait mal » juge Kevin Domingue. « Il faut leur donner du crédit, ils ont un bon désavantage numérique. […] En fin de compte, c’est de notre faute. L’exécution n’était pas là, on ne circulait pas suffisamment la rondelle, et on n’a pas généré assez de lancers », a ajouté Cody Drover.

Il s’agissait de la quatrième fois en six parties que les gardiens d’Ottawa allouaient un but dans les 10 premières minutes d’une rencontre. Le duel de samedi était le troisième et le dernier rendez-vous de la saison régulière entre les deux clubs universitaires de la capitale fédérale.

Les hommes de Grandmaître n’ont jamais remporté leurs séries de duels contre leurs rivaux universitaires depuis le retour du programme de hockey, en 2016. 

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