– Par Élise Vaillancourt –
Rentrée universitaire. Fâ chaud : béton fumant, vêtements légers, désir d’un dernier élan de spontanéité estivale. Copains et copines s’engouffrent sur la terrasse du Café Nostalgica, au plein cœur de l’aprèm, histoire de s’hydrater l’œsophage avec les bulles d’alternation de conscience parfumées à 5 %.
Entre toi pis moi, on s’entend qu’il y a une bonne dose de facteurs qui sont de ton bord pour que ton appétit sexuel s’excite, non? Qu’il y a bien des désirs et des passions qui naissent et se bercent dans les doux bras de notre institution de savoir? Avant de passer à ces actes « sordides », camarades, un 101 sur le consentement.
Alcool et drogue : Pas de consentement si l’état de conscience est altéré.
Relation de pouvoir : Pas de consentement si une relation hiérarchique (prof/T.A./étudiant.e, employeur.e/employé.e, etc.) vient opacifier l’interaction.
Pression/insistance : Ne brouillez pas les cartes du consentement lors de vos jeux coquins en poussant vos partenaires à acquiescer à l’activité sexuelle en poussant celle ou celui qui partage vos soupirs aux limites de la pleine possession de ses moyens. Lire, arrêtez d’exciter le corps de quelqu’un qui ne le veut pas afin de le/la poussant à consentir.
Un petit rappel amical : crop top, mini-shorts et robe soleil ne sont pas un appel à des relations sexuelles. Guys, il fait 300 degrés dehors. C’est une possibilité que ça tente à quelqu’un ou quelqu’une de ne pas suer 7,5 litres par demi-heure. C’est aussi possible que les femmes soient capables d’auto-détermination sur leur corps. Et devinez quoi? C’est aussi possible qu’elles s’habillent en court ou en long parce qu’elles en ont fucking envie, pas seulement qu’elles cherchent à tout prix à se valoriser à travers votre regard. Et fuck le slutshaming, by the way.
Le consentement, c’est d’explicitement obtenir une réponse positive. C’est de demander avant de faire. Arrêtez-moi ça, dire que c’est un turnoff.
Pis ayez du fun avant d’être surchargé.e par vos lectures de mi-session!