Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photographe 

Par Pascal Vachon – Journaliste

Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur, les Gee-Gees ont prouvé qu’elles pouvaient accumuler les buts comme elles l’ont fait à l’automne dernier. Celles-ci l’ont emporté 7 à 1, face au Rouge et Or de l’Université Laval, dimanche dernier. 

Il s’agissait d’une deuxième victoire pour les ottaviennes. La rencontre a commencé difficilement alors que la gardienne, Hillary Damman, a offert un but en donnant la balle aux visiteuses ; leur seul et unique but de la rencontre.

Par la suite, les joueuses d’Ottawa ont trouvé le fond du filet adverse à sept reprises. La meilleure buteuse du club à l’automne, Mikayla Morton, a inscrit son premier but de la saison intérieure, pour égaliser la marque.

Angelina Gendreau a ensuite rompu l’égalité avec un tir précis et Trinity Esprit a après marqué dans une cage béante pour permettre au gris et grenat d’ajouter un second but. Morton, Adriane Devlin, Katherine Bearne et Soumaya Bouak ont été les autres marqueuses de la rencontre pour l’équipe ottavienne.

« C’était une bonne partie, c’est une bonne équipe technique. C’était plus égal dans la première demie. On a fait des ajustements par la suite après en avoir essayé durant la première moitié. On les a bien appliqué en seconde moitié et on leur a juste mis trop de pression sur [elles], ce qui les a exposé dans beaucoup d’espaces où [elles] étaient vulnérables » a affirmé Steve Johnson, entraîneur-chef de l’équipe.

Une saison en hiver ?

Les Gee-Gees en sont à leur deuxième saison intérieure dans le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

L’an dernier, le gris et grenat avait compilé une fiche de 4-1-2. Cette dernière se qualifie pour le troisième rang dans le circuit de huit équipes, soit deux de moins que cette année.

Même si la troupe a connu une année 2019 chargée de victoires aux championnats canadiens, et une victoire en finale de la coupe du monde universitaire en Chine, Johnson tenait à participer à la saison hivernale.

« On s’entraîne durant toute l’année, mais c’est très difficile d’avoir une compétition sur une base régulière. La RSEQ nous permet d’avoir ça. Ce que j’aime c’est qu’on joue contre de différents styles tactiques et des joueuses différentes. Pour nos joueuses, ça leur donne la chance de voir un nouveau type de défi chaque semaine. On en a aussi qui graduent, alors on tente de trouver qui pourrait les remplacer, avec cinq qui vont nous quitter. On veut ainsi mettre ces remplaçantes dans des situations difficiles et stressantes », décrit l’entraineur. 

La compétition serait plus relevée au Québec qu’en Ontario. « Je le croyais aussi, car Laval est une des meilleures équipes du Québec » a indiqué Johnson. « Je crois quand même que Laval est meilleure que ce qu’elles ont démontré aujourd’hui. La deuxième demie a juste été très difficile pour elles. »

Ottawa sera de retour à la maison la semaine prochaine pour recevoir leurs rivales de l’Université Carleton.