Arts et Culture
Par: Laura Bourbonnais
Dans le confort du Café Alt au Pavillon Simard, l’initiative Her Campus organisait le 26 novembre des auditions pour le 6e Capital Catwalk annuel. Le défilé prévu pour le 10 février 2018 est dirigé par les vice-présidentes de Her Campus Audrey Lyne et Jocelyn Hyslip avec l’aide de six designers professionnels. La Rotonde était sur les lieux, sans toutefois monter sur la passerelle.
Un esprit ouvert
L’équipe Her Campus de l’Université d’Ottawa a comme priorité d’être inclusive. Les mannequins de tous les âges et de diverses ethnicités étaient représentés dimanche. Quel que soit leur sexe et leur taille, tous, professionnels comme les amateurs, pouvaient se présenter à l’audition. En plus de fournir un environnement accueillant aux mannequins, le Capital Catwalk dirige la totalité de ses profits à la Fondation du cancer de la région d’Ottawa.
Des modèles enthousiastes
Marie-Anne Dessureault, une jeune fille de 14 ans auditionnant pour le Catwalk était sur les lieux dans le but de s’améliorer. Étant à ses débuts comme mannequin, Dessureault admet que « c’est peut être une future carrière. Ça serait cool de faire partie d’une organisation où il [y] aurait plein de mannequins ».
Parmi la communauté ottavienne se trouvait Georgia Anthony, une femme de 25 ans possédant un an d’expérience professionnelle comme mannequin. Outre sa volonté à participer au défilé, Anthony a surtout un grand coeur. « Le travail de charité me tient à coeur », dit-elle, faisant référence à son emploi comme personne ressource à Kids International Offices, qui appuie les pays moins privilégiés en Afrique. À part le côté philanthropique de l’initiative Capital Catwalk qui l’a motivée à auditionner, elle aime le réseautage ainsi que l’expression artistique que les défilés de mode lui permettent de développer.
Une relation amour-haine
Tous ne sont pas aussi en faveur du mannequinat. La mère de Marie-Anne, Sandra Nolette, a des doutes sur le monde de la mode, ayant elle-même été mannequin plus jeune. « Il y a beaucoup d’exploitation des jeunes filles qui ont des rêves de gloire, mais ça peut être valorisant de faire des défilés ». Elle encourage donc sa fille à auditionner malgré ses inquiétudes, puisque l’expérience a le potentiel d’être enrichissante.
Une vice-présidente motivée
Ayant vécu à Paris, Jocelyn Hyslip est tombée amoureuse de la mode et l’a intégrée à sa vie universitaire. Pour elle, le défilé permet aux mannequins de vivre un moment magique et de se sentir bien dans leur peau, comme le font les articles motivants de Her Campus pour divers étudiant.e.s. « Même si [notre organisation] vise plutôt les filles, on inclut les garçons, on en a dans notre équipe », affirme Hyslip. Her Campus a été fondé à Harvard en 2009 comme club et aujourd’hui est retrouvé sur un peu plus de 350 campus universitaires, dont l’Université d’Ottawa. Hyslip affirme y avoir rencontré plusieurs amis dont elle a été fière en hiver dernier, lorsque l’organisation du défilé a réussi à amasser 6 000 dollars.