Inscrire un terme

Retour
Sports et bien-être

GeeGees vs. Ravens : Une rivalité bien en relief

_MG_0240-2– Par Louis-Charles Poulin –

La rivalité sportive entre l’Université d’Ottawa (U d’O) et l’Université Carleton aura occupé une place importante de la saison 2013-2014,  particulièrement en basket-ball et en football, où les duels entre les deux programmes ont grandement été mis de l’avant.

Une rivalité renouée au football

« La rivalité était très grosse à l’époque. Encore aujourd’hui, je travaille à un club de golf avec un ancien de Carleton et puis la rivalité est encore là », a confié Norman Sheahan, qui est un ancien joueur et entraîneur de football des Gee-Gees. Cependant, bien que la rivalité entre les deux équipes fût immense à une certaine époque, elle était inexistante sur le terrain de football depuis 1998, suite à la disparition du programme de football de Carleton. Avec le retour de l’équipe des Ravens et du Match Panda, la saison 2013 a été marquée par le renouvellement de la rivalité Ottawa-Carleton. L’affrontement saisonnier entre les deux clubs pourrait même reprendre les mêmes proportions qu’à l’époque où la rivalité était des plus virulentes. En effet, le Service des sports de l’U d’O a annoncé que le match entre les deux rivaux devrait faire son retour au Parc Lansdowne, et ce dès l’an prochain. « Si le stade est prêt à temps pour accueillir le Match Panda, on va le jouer à Lansdowne », a confirmé Luc Gélineau. Le directeur du Service des sports se dit confiant que le Parc Lansdowne sera prêt à accueillir le Match Panda en septembre, puisque le stade doit servir dès le mois de juillet aux  activités du Rouge et Noir. M. Gélineau croit qu’un retour de la rivalité Ottawa-Carleton au Parc Lansdowne serait bénéfique en termes  de profits et de visibilité. « On pourrait accueillir de 10 à 15 000 spectateurs, probablement que le Sport interuniversitaire canadien (SIC) voudrait téléviser le match au niveau national et il y aurait possibilité de faire pas mal de revenus pour l’équipe », indique M. Gélineau.

Au sein de l’équipe de football des Gee-Gees, plusieurs joueurs ont constaté que la rivalité entre les deux équipes était réellement présente sur le terrain lors du dernier Match Panda. « Entre les jeux, ça continuait à se pousser, j’imagine que c’était comme ça à l’époque et que ça va toujours être comme ça entre les Gee-Gees et les Ravens », avait fait savoir le receveur Simon Le Marquand suite à la rencontre. « Il y avait des partisans de Carleton dans les gradins qui se moquaient de nous », selon le joueur de ligne défensive Ettore Lattanzio. « Il y avait beaucoup d’engouement et j’ai bien aimé prendre part à cette rencontre. Je suis content de l’avoir gagnée et c’est intéressant de revoir cette tradition renaître », mentionne le receveur Maxime Mireault.

Point culminant en basket-ball

Selon Dax Dessureault, un ancien joueur de basket-ball des Gee-Gees entre 2004 et 2009, les confrontations Ottawa-Carleton servaient à déterminer la meilleure formation du circuit. « C’est souvent le match qui détermine la meilleure équipe au pays », avait-il confié.

Il semble que la saison 2013-2014 n’ait pas fait exception à cette règle. En basket-ball masculin, les deux équipes ont trôné au sommet du classement durant toute la saison et les finales provinciale et nationale ont opposé les deux équipes. Les Ravens de Carleton sont la seule équipe à avoir battu le Gris et Grenat au cours de la saison. La rivalité a atteint un point culminant cette dernière année puisque les Gee-Gees ont vaincu les Ravens pour la première fois depuis 1993. Après cette victoire de l’U d’O au championnat de l’Ontario, la rivalité s’est élevée d’un cran, explique Jean Emmanuel Pierre des Ravens. « On avait faim de battre les Gee-Gees après cette défaite-là », raconte-t-il en ajoutant que son équipe s’est entraînée encore plus fort qu’à l’habitude après avoir subi un revers aux mains du Double G. Pour les deux équipes, l’envie de vaincre l’autre formation est l’une des principales motivations lors des entraînements. « J’adore les confrontations entre Ottawa et Carleton parce que ça donne toujours les meilleurs matchs », estime Terry Thomas des Gee-Gees, qui avait vécu une rivalité semblable avec son ancienne équipe à l’Université Saint-Francis-Xavier.

En basket-ball féminin, la rivalité a elle aussi été au cœur des préoccupations des deux équipes. Les Ravens ont remporté le premier duel, les Gee-Gees le deuxième lors de la Classique de la Capitale et les Ravens ont fini par éliminer le Double G lors des matchs éliminatoires. Pour expliquer l’importance de la rivalité pour son équipe, la joueuse de deuxième année Julia Soriano a mentionné que le « meilleur moment de la saison a été de battre Carleton et le pire moment de perdre contre Carleton ». Plusieurs autres Gee-Gees partagent le même avis.

En ce qui a trait aux autres disciplines sportives impliquant les deux équipes, la rivalité semble moins importante. Dans la majorité des cas, cela s’explique par le fait que les deux équipes ottaviennes ne sont pas du même niveau dans les classements. Néanmoins, il semble y avoir un engouement auprès des partisans qui sont plus nombreux lors des affrontements entre les deux formations.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire