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Par : Stéphanie Bacher 

Le 17 janvier dernier, l’Université Laurentienne a lancé son plan stratégique intitulé Together. Ensemble. Maamwi. qui couvrira la période 2018 à 2023. Ce plan stratégique établit cinq priorités dont l’amélioration de sa relation avec les peuples autochtones et l’importance de la francophonie en Ontario. Elle se base aussi sur une vaste consultation menée dans plusieurs villes, après avoir approché de nombreux acteurs de différents secteurs.

À l’occasion du lancement de son plan stratégique, le recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université Laurentienne, Pierre Zaundel, a affirmé que « le Plan stratégique 2018-2023 de la Laurentienne englobe les valeurs fondamentales de [l’]Université ». Ces valeurs comprennent la réussite étudiante, l’enseignement et l’apprentissage, la recherche et les relations, notamment avec les populations autochtones.

Une vaste consultation

L’Université Laurentienne affirme sur son site Internet avoir procédé à une vaste consultation en vue de la rédaction de son plan stratégique. Lors de ce processus, des séances ont été organisées tant sur le campus que dans des écoles et plusieurs communautés ontariennes.

Josée Joliat, coprésidente du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), affirme que « l’Université a lancé un appel à la communauté étudiante pour participer aux consultations ». À l’occasion de ce processus, la représentante de l’Université de Sudbury et elle-même, représentante de l’Université Laurentienne, ont assisté à la consultation francophone organisée par l’Université.

Un catalyseur ?

Un des objectifs du Plan stratégique 2018-2013 de l’Université Laurentienne est d’être un catalyseur des communautés et des cultures franco-ontariennes tant en Ontario qu’ailleurs. Pour s’y faire, l’Université Laurentienne propose d’offrir et soutenir les programmes et les services offerts en français.

Joliat affirme que durant les consultations pour le plan stratégique de l’Université Laurentienne, la RÉFO a « proposé la création d’un campus francophone où les décisions seraient gérées par et pour les francophones ». D’autres propositions mises de l’avant par l’organisation comprennent « prioriser l’amélioration de la vie étudiante et communautaire francophone, l’augmentation de cours en français et la capacité d’avoir des services en français dans tous les secteurs ».

Plus grande collaboration universitaire ?

De son côté, Néomie Duval, gestionnaire des relations avec les médias de l’Université d’Ottawa, a mentionné que « l’Université d’Ottawa ne commentera pas le plan stratégique d’une autre université ». Elle a toutefois indiqué que « l’Université d’Ottawa et l’Université Laurentienne ont une excellente relation. Les deux universités ont collaboré par le passé et continueront à collaborer dans le futur ». Reste à savoir si, à l’instar de l’Université Laurentienne, l’Université d’Ottawa redéfinira son propre plan stratégique pour répondre aux besoins et aspirations des communautés francophones de l’Ontario.