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Arts et culture

Flatte-moi

26 novembre 2012

– Par Katherine Sullivan –

Le niveau de stress sur le campus est presque à son summum. Moi-même, j’ai parfois peur de péter les plombs. Je tente, comme beaucoup d’étudiants, d’équilibrer boulot, études, vie sociale et sommeil. Malheureusement, le sommeil est l’élément qui souffre bien souvent le plus, faute de temps, et ne fait qu’amplifier le niveau d’anxiété créé par les examens, les projets et le manque de temps. Heureusement, pour ceux préférant ne pas s’adonner aux défis de flexibilité du yoga, au calme trop serein de la méditation ou même à la petite visite au gym, il semblerait y avoir une autre option.

Le Service d’appui au succès scolaire (SASS), en collaboration avec la Promotion de la santé, offre maintenant des séances avec Tundra et Rusty, les chiens magiques du campus. En effet, caresser et jouer avec un de ces animaux poilus pendant quelques minutes saura vous procurer un état de calme et un moment de plaisir enfantin. Ces petites séances donnent l’occasion de tester ce qui s’appelle la zoothérapie. Le nom le dit, on s’assoit dans un zoo et on respire un bon coup. L’odeur d’excréments vous fera oublier tous vos soucis. En fait, la zoothérapie est tout simplement une thérapie faite à travers le biais de la proximité d’animaux de compagnie, tels que des chiens, des chats, ou même des chevaux.

Je suis bien d’accord que jouer avec un animal de compagnie calme les nerfs. Le mélange de bave, d’amour sans bornes et d’énergie bouillonnante fait sourire à tous les coups. Je crois également que c’est une alternative beaucoup plus saine que de prescrire des antidépresseurs à tous les élèves souffrant de stress. De plus, imaginez si nous pouvions offrir la zoothérapie n’importe où sur le campus. On pourrait caresser un chaton tout en étudiant à la bibliothèque Morisset, lancer un frisbee avec un chien devant Tabaret, se prélasser au soleil à l’extérieur du pavillon Pérez avec un boa constrictor, ou même galoper sur le dos d’un cheval, histoire de ne plus être en retard à nos cours sur le campus Lees. Bon, j’avoue que ce ne serait pas trop plaisant pour les étudiants souffrant d’allergies. Ils voudraient probablement s’arracher les yeux à force d’être exposés aux allergènes mais, au moins, ça leur changerait les idées!

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