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Par Nicolas Hubert – journaliste
FINANCES
Alors que les termes « déficit », « coupes budgétaires » et « austérité » commencent à s’installer confortablement dans le discours de l’Université d’Ottawa (U d’O) et à marquer durablement la communauté universitaire, certaines rumeurs concernant l’avenir incertain des bourses d’admission émergent sur le campus. La Rotonde fait le point.
L’U d’O promet de maintenir ses engagements
Face au déficit fonctionnel mis de l’avant par les derniers rapports budgétaires, l’administration de l’Université a récemment procédé à la création d’un Comité permanent du budget, en plus de rappeler à plusieurs reprises la situation financière délicate dans laquelle se trouvait l’institution.
Isabelle M.-Pulkinghorn, gestionnaire des relations avec les médias, a ainsi expliqué : « L’Université fait face à des pressions financières, mais elle demeure résolue à maintenir son soutien et à respecter ses engagements auprès des étudiants actuellement dans un processus d’admission. »
Pulkinghorn souligne également que plusieurs changements importants ont été adoptés par la province quant au Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario et explique que l’U d’O « a entrepris un examen de l’ensemble de son programme de bourses pour assurer un arrimage entre les priorités de la province ». Il reste cependant à savoir comment cela se traduira concrètement.
Les conséquences de l’austérité
Du côté de l’Association des étudiant.e.s diplômé.e.s, Stéphanie Bacher, commissaire à l’équité, confie qu’elle n’a eu vent d’aucune information quant à la révision des programmes de bourses, mais qu’elle demeure vigilante. En effet, Bacher craint que « les politiques d’austérité de l’Université d’Ottawa aient des impacts négatifs sur l’ensemble des étudiants ».
Alors que les différentes organisations étudiantes, comme professorales, se rencontrent afin d’établir un plan d’action à ce sujet, Bacher affirme que « plusieurs stratégies sont évoquées, dont une mobilisation prochainement contre les coupures à la bibliothèque Morisset, la mise en place d’un budget alternatif et l’organisation de plusieurs évènements en mars sur l’éducation publique ».