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Semaine des clubs
Par : Charley Dutil – Journaliste
Du 15 au 19 janvier, la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) a tenu sa semaine des clubs de début de semestre. Pour plusieurs clubs, fraternités et sororités de la FÉUO, il s’agit d’une opportunité importante pour faire la promotion de leur cause ou organisation et de recruter de nouveaux membres. Cependant, il semblerait que l’événement de la Fédération étudiante eu été la cause de plusieurs maux de tête au sein de membres des groupes qui avaient souhaité avoir une table dans le centre universitaire Jock-Turcot (UCU).
Des clubs déçues de la FÉUO
« Pas très structuré et difficile à contacter », c’est ce qu’affirme Kyle Blezard, membre de la fraternité Sigma Chi, à propos de la FÉUO et de sa gestion des tables et des locaux à l’occasion de la semaine des clubs. Blezard ajoute que sa fraternité « n’a presque pas de relations » avec la FÉUO, car, selon lui, la Fédération ne serait pas « exactement en amour avec [sa] fraternité ».
Une situation apparemment loin d’être unique. Virginie Cloutier, membre de la sororité Sigma Phi Oméga, fait savoir que sa sororité avait suivi plusieurs étapes pour s’enregistrer comme club, dont l’une d’elles avait été de soumettre une constitution bilingue, sans succès. Cloutier affirme qu’en dépit de son respect de toutes les dates de remise, la personne responsable de l’enregistrement des clubs ne leur a « jamais répondu ou appelé ». Selon Cloutier, ceci « fait en sorte qu’ils ne sont parfois pas reconnus comme un club et [qu’ils] se font souvent voler leurs tables ainsi que leurs locaux de réunions ».
Une opportunité de promotion
Pour plusieurs petits clubs, la semaine des clubs de la FÉUO est un événement d’une importance vitale. Leur survie dépend en effet souvent du recrutement qu’ils sont en mesure d’effectuer durant cette période. Pour Kristen Joo, présidente du club Liberté en Corée du Nord, confirme qu’il « s’agit d’une très belle opportunité de faire la promotion de notre cause ». Pour d’autres clubs, comme celui représentant les néo-démocrates de l’Université d’Ottawa, « il s’agit d’une opportunité d’informer les gens de leur plateforme », explique l’une de ses membres, Danielle Kydd.
Cette dernière souligne n’avoir rencontré aucun problème avec la FÉUO et explique « qu’une fois que nous nous sommes inscrits en tant que groupe en septembre, nous avons reçu nos droits à une table ». « Malgré le fait qu’il ait beaucoup d’étapes, je suis satisfaite avec la tournure des choses », a-t-elle ajouté au sujet de l’organisation de l’événement. Quant à elle, Joo affirme « qu’après une simple recherche sur Google et un coup de fil j’ai su comment enregistrer mon club et que cela n’a pas été difficile ».
La FÉUO n’a quant à elle pas souhaiter donner suite aux questions qui lui ont été adressées à ce sujet.