– Par Alex Millaire –

Le Terminus du Centre universitaire et le 1848 vibraient, samedi dernier, au son de la musique Euro House de MadDJCombo et DJ Marcel. Vêtue de drapeaux arméniens, de foulards polonais et de chandails serbes, la foule s’est accumulée peu à peu. Par 23 h, le grand espace s’est finalement rempli d’étudiants prêts à danser.

La soirée était organisée par six groupes culturels : l’Association des étudiants arméniens, la Société des étudiants polonais, l’Association des étudiants roumains, le Club russe, le Club serbe et le Club des étudiants ukrainiens. Sur de longues tables à l’arrière, les différents clubs offraient des pâtisseries et de la marchandise gratuite. Dajana Erak, présidente du Club serbe, a passé l’après-midi à préparer des krofne frais, un beigne léger et savoureux (semblable à un Pączki). Sa coordinatrice exécutive, Irina, offrait aussi des baklavas maison. La table du Club ukrainien donnait plutôt des CDs, des t-shirts et des pamphlets au sujet de diverses causes et divers événements, question de promouvoir la culture, la musique et la danse ukrainienne. « La mission du club », affirme Mike Burchill, président, « c’est d’inclure le plus de gens que possible et de leur dévoiler notre héritage culturel ».

Pour l’occasion, on pouvait aussi acheter des pierogi à bon marché (12 pour 6 $!), préparés par le Club ukrainien. Fidèle à son héritage, le groupe enseignait qu’en Ukraine, ce plat se nomme plutôt varenyky. Pour une soirée seulement, les barmans préparaient des Babouchka en quantité industrielle. Ce cocktail d’origine russe mélange de la vodka, du schnapps aux pêches, du curaçao et du Sprite pour un goût sucré à nuances d’agrumes.

À minuit, la compétition de polka, une danse traditionnelle russe à deux temps, a commencé. Une centaine de participants s’empilent sur le plancher de danse, en concurrence pour un prix prestigieux de 20 $. Quoique certains aient clairement mis des années d’entraînement, la grande majorité se remue les pieds le plus rapidement que possible sur une cadence qui accélère à chaque mesure. Bref, nul ne sait qui a gagné l’infâme cinq dollars, mais tout le monde s’est bien amusé.