Photo Emilie Azevedo
Par Miléna Frachebois, journaliste
Cette année encore, le Festival des neiges anime le campus : musique devant le pavillon Tabaret et l’habituelle file d’attente devant les queues de castor, voilà de quoi s’offrir une pause afin de s’amuser.
Du 4 au 8 février, le Service de vie étudiante qui s’occupe de la programmation sur le campus offrait aux étudiant.e.s de nombreuses activités à thématique hivernale. Celle qui connut le plus de succès est sans équivoque le kiosque des Queues de castor et de chocolat chaud gratuit. Les étudiant.e.s se massaient pour faire la file tout le long du bâtiment emblématique, moyennant 20 minutes de leur temps en échange d’une sucrerie saupoudrée de cassonade. Pour éviter d’attendre, les plus confiants en leurs habiletés sportives tentaient d’atteindre une cible avec une balle. Triomphants, ceux qui réussissaient dépassaient toute la file.
La pelouse Tabaret, recouverte de neige, servait de terrain aux activités sportives à la disposition des étudiant.e.s pour rester actifs même en hiver. Entre autres, du spikeball, du soccer dans la neige, des parcours de vélos et le jeu autochtone du serpent de neige. Maxime Brunet, coordonnateur des événements à l’Université, nous donne une petite astuce pour la file des queues de castor l’année prochaine : « Si tu arrives dans une période de fin de cours-début de cours, là on a un afflux assez important, mais après c’est plus tranquille ».
Des partenariats pour un sentiment d’appartenance
C’est avec l’organisation Beavertails que le Service de vie étudiante a choisi de faire un partenariat cette année. Pourquoi un tel investissement dans la période la plus froide de l’année ? Pour Brunet, c’est afin de « créer plus de joie, d’enthousiasme sur le campus » mais aussi pour « approfondir le sentiment d’appartenance à l’Université ». On peut le voir notamment sur les réseaux sociaux où les étudiant.e.s se vantent en publiant des photos avec des mentions comme : « Votre université donne-t-elle des queues de castor gratuites ? ». Le pari est donc réussi selon l’employé du service de vie étudiante. C’est un grand succès et les gens attendent ça avec impatience année après année.
Pour Elsa Dujardin, étudiante internationale de première année en psychologie, c’est un vrai plaisir. Elle est venue pour « avoir une vraie expérience canadienne et découvrir la culture ». Celle-ci ajoute que « ça permet de rassembler les gens et d’offrir une pause dans les révisions des examens de mi-session qui approchent à grand pas ».
Alors que l’année dernière, la compétition de bonhommes de neige avait fait un carton, l’activité avait été rayée de la programmation cette année. En 2018, l’Université avait créé un partenariat avec le Bal de Neige, le plus grand festival de neige dans la région, pour l’anniversaire de ce dernier. Il ne faut tout de même pas s’inquiéter car Brunet nous promet déjà un retour de l’activité l’an prochain : « La formule va revenir l’année prochaine mais c’est toujours un processus en renouvellement, donc on essaye de se réinventer chaque année », conclut-il.