Festival Everybody Love Everybody : Amour transdisciplinaire
– Par Didier Pilon –
Pour la deuxième année consécutive, le campus a accueilli le festival E.L.E., vendredi dernier. Une diversité époustouflante d’artiste sa pris la scène en face du Café Nostalgica.
Tout au long de l’après-midi, l’atmosphère était décontractée. Les artistes s’enchainaient sur scène dans le va-et-vient quotidien de la vie universitaire alors que des commerçants ont installé leurs tables de marchandises et de petites bouchées au long de la rue Université.
Toutefois, tout a changé à 20 h, lorsque c’était finalement au tour de The Lionyls. La lumière multicolore des projecteurs prend un air disco alors que la formation se rapproche de la foule. Le chanteur, Zach Raynor, s’est mis à danser à sa manière soul–funk alors que leur guitariste Robbie Rigg, vêtu style Motown 1975, a performé des solos de guitare foudroyants. La foule de plus de 200 spectateurs — de tout âge et de toutes origines — se croyait à une autre époque! Leur collaboration avec le rappeur City Fidelia, particulièrement la chanson « HIGH! », ont fait bouger bien des pieds.
Quoique Zoo Legacy fût surpris de recevoir un silence assourdissant lors de son cri inaugural (« Go Gees-Gees! »), il a vite regagné la foule au son de sa musique hip-hop–Indie entrainante. C’est impossible de déprimer en écoutant ce groupe, exception faite de la chanson
« Ghost », mettant en valeur le clavier et la voix séduisante de Sarah Bradley, qui a su hypnotiser la foule pour quelques minutes. Lors d’une entrevue, Bradley confie avoir beaucoup de respect pour la formation. « C’était quand même un défi de sortir de ma zone de confort », confie la jeune Ontarienne, « mais ça m’a permis de grandir en tant que musicienne ».