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Arts et culture

Un festival de musique bien fourni

11 février 2019

Photo Emilie Azevedo

Par Emilie Azevedo et Emmanuelle Gingras

Le festival de musique Mégaphono débutait le 7 janvier dernier. Il était possible de se déplacer dans plusieurs restaurants et bars dans le secteur Hull et d’assister à plusieurs spectacles, présentant une riche palette d’artistes canadiens en une même soirée, et ce, sur une période de 3 jours.

Ce festival de musique met en valeur les artistes émergents de la région d’Ottawa-Gatineau et réunit les professionnels de l’industrie musicale avec des soirées de réseautage, des conférences et opportunités de mentorat. Scott Simpson, participant au festival depuis ses débuts il y a cinq ans, remarque que le côté industriel du festival prend plus d’ampleur : « C’est quelque chose qu’il manquait dans la région, ça développe la localité comme étant une destination en soi ». ll apprécie également le retour des mêmes artistes d’année en année afin de voir leur développement artistique.

Les artistes au Troquet

Parmi les multiples lieux où se déroulait le festival, c’est la soirée du 7 février que Mégaphono a présenté à son public des artistes canadiens sur l’étroite scène du Troquet : Corey Gulkin, Sparklesaurus et Marie-Clo. C’est sous les néons bleus paisibles et l’ambiance chaleureuse du bar que chaque artiste avait droit a environ 1h de représentation. L’intrigante Corey Gulkin de son air décontracté et sa voix reposante a ouvert la soirée avec sa musique folk et rythmée.

Vint ensuite le groupe Sparklesaurus, habillé de paillettes argentées et de fourrures ; ils ont présenté leur musique qu’ils décrivent comme étant pop, rock et parfois psychédélique. Enfin, Marie-Clo a terminé la soirée avec sa musique pop à saveur indie, électro et R&B de façon fulgurante et théâtrale.

Une scène locale et diversifiée

« Le Festival est rempli d’artistes et de professionnels de l’industrie venant de partout au monde et a beaucoup de niveaux différents, on peut voir des artistes émergents, en milieu de carrière et puis des chanteurs assez populaires », affirme Marie-Clo, chanteuse franco-ontarienne.

C’est sans oublier les groupes plus marginaux. « Ce soir c’était un plateau de trois groupes féminins, ce qui est malheureusement quand même assez rare en musique », poursuit-elle. Le Festival est organisé par et pour les gens du milieu artistique. Colleen Jones, bassiste de Sparklesaurus, avoue qu’il s’agit d’une excellente opportunité pour les artistes moins connus de rencontrer des gens de l’industrie et de se faire de bonnes connexions.

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