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Arts et culture

Festival de films francophones d’Orléans : « Un incontournable dans la région »

11 novembre 2013

– Par Léa Papineau Robichaud –

Les francophones de la région de la capitale nationale ont pu visionner des films dans leur langue la semaine dernière dans le cadre de la septième édition du Festival de films francophones d’Orléans organisé par le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO).

Le Festival, qui s’est déroulé du 5 au 10 novembre, offrait une programmation variée allant de la comédie au suspense, en passant même par le drame. Provenant soit de l’Europe ou du Canada français, un film était présenté à chaque soir. Les films Hot-dog, L’étoffe d’un champion, Molière et Amsterdam ont entre autres été présentés au cours de la semaine.

« Ce qu’on essaie de faire c’est de multiplier les occasions des communautés francophones de la région de la capitale nationale de voir des films en français, donc de consommer des produits culturels cinématographiques en français, et ce, pour tous les âges », a expliqué Pascal Justin Boyer, agent des projets artistiques pour le MIFO.

Des matinées pour les écoles

Des matinées scolaires ont aussi été organisées pour les écoles. « On a fait plus d’une vingtaine de matinées scolaires cette année, qui ont attiré plusieurs centaines d’élèves de la région pour regarder des films dans leur langue », a affirmé M. Boyer. Ces matinées deviennent de plus en plus importantes dans les communautés francophones de la région. « C’est rendu que les écoles font les premiers pas vers nous pour justement essayer de mobiliser leurs troupes pour nous les envoyer pour des matinées scolaires. C’est quelque chose qui s’en vient encré dans la communauté francophone d’Orléans et ça fait notre fierté », a avoué l’agent des projets artistiques pour le MIFO.

L’acteur originaire d’Hawkesbury, Marc Bélanger, était même présent à la soirée d’ouverture du Festival. Il a joué dans Hot-dog, Starbuck et plusieurs autres projets du petit écran, dont Lance et compte. « C’est un exemple d’artistes qui ont été élevés ici dans la région et qui finalement ont exporté leur talent. Donc, la présence de la francophonie au sein de l’industrie cinématographique est peut-être « par la bande » dans notre cas. Dans le sens que c’est difficile de vivre de l’industrie cinématographique en restant dans la région de la capitale nationale, et ce, en français », a cru bon d’indiquer M. Boyer.

« Un incontournable »

Le Festival a vu le jour il y a sept ans grâce à un bénévole et ancien président du MIFO, Gilles Laporte. « On a commencé de manière un peu plus modeste, mais avec le temps, ça a pris beaucoup d’ampleur. Les matinées scolaires sont de plus en plus courues et nos relations sont de mieux en mieux avec la communauté francophone. On devient à un certain point un incontournable dans la région à ce temps-ci de l’année », a conclu Pascal Justin Boyer.

Avec la collaboration de Lysane Caouette

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