– Par Ahmed Gabtni –

Le Festibière d’hiver 2015 a déployé une grande sélection et variété de produits brassicoles pour le plaisir des amateurs de bière dans un décor chaleureux et convivial. Le festival a pris place sous les mats totémiques du Musée canadien de l’histoire, vendredi et samedi derniers.

C’est à sa quatrième édition que le Festibière, présenté par Lachapelle Fiat, s’est emparé de la grande galerie du Musée de l’histoire pour accueillir 23 brasseries avec plus de 100 bières artisanales différentes à déguster, accompagnées de somptueux mets concoctés par le chef du musée, Martin de Board. « Il y a énormément de variétés de bières pour cette année, et de ce que j’ai vu jusqu’à maintenant, la qualité est assez élevée », explique Patrick Henrichon, animateur à la station NRJ 106.1. Des centaines de personnes ont assisté à ce festival qui n’a cessé de regorger de nouveautés.

Une première pour cette année, la microbrasserie Beau’s All Natural Brewing Company de Vankleek Hill a traversé la rive ontarienne pour assister au rendez-vous d’amoureux de bières et de festivités. En effet, sa présence n’est pas passée inaperçue, une multitude de festivaliers se sont rués devant la brasserie pour déguster une panoplie de nouveaux produits qui seront prochainement disponibles sur le marché québécois. Le service Randall, un dispositif pour créer des bières infusées de houblon, d’épices, de fruits, ou d’autres assaisonnements, était une autre nouveauté qui a marqué la soirée.

La scène du Grand Hall a aussi fait office de vitrine pour les talents locaux.

« Les gens nous ont dit qu’il fallait absolument qu’il y ait des spectacles live », explique Manuela Teixeira, responsable du Festibière de Gatineau. Le Billy Love Band a enflammé la scène avec ses performances de rock engagées, dirigées par le talentueux violoniste Billy Love. S’ensuit la prestation du groupe chansonnier O.S.N, qui a fait vibrer les totems de la grande galerie pour le reste de la soirée.

Les participants ont été conviés à des ateliers de sommelier avec Mario d’Eer, au courronement de la Reine Hildegarde et du Roi Gambrinusdes, ainsi qu’au grand feu de joie mis en place sur la terrasse du musée, le tout accompagné de la musique des chansonniers et de dégustation de S’mores dans un décor euphorique. Démontrant une plus grande intégration des services et un soucis aiguisé au détail, les célébrations avaient aussi offert des aubaines dans les lieux d’hébergement du coin.