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Par Charlotte Côté

Aussi nombreux ont été celles et ceux qui se sont empressés de mettre 2016 derrière eux afin d’accueillir 2017 à bras ouverts, certaines choses ne changeront jamais. Ainsi, nous avons peut-être accompli une nouvelle rotation autour du soleil, mais l’acquittement des frais de scolarité, de plus en plus élevés, demeure un rituel semestriel peu agréable. La Rotonde vous invite à percevoir 2017 comme étant l’année pour commencer à profiter davantage des services pour lesquels vous payez.

Différentes habitudes, souhaits semblables

Vous attardez-vous aux détails de votre relevé de compte? Danniella Battagin, étudiante en sciences infirmières, confie ne pas consulter les détails de son relevé de compte, une habitude qu’elle souhaiterait toutefois changer : « J’aimerais être mieux informée afin de prendre plus avantage des services pour lesquels je paie. »

Pour d’autres étudiant.e.s, l’heure est à l’observation. Vincent Bélanger, étudiant en étude des conflits et droits humains, fait partie de ceux qui scrutent leur relevé de compte. « J’aime savoir où va mon argent », partage-t-il.

Année de transition administrative 

Cette année marque d’ailleurs un changement administratif dans la gestion des comptes étudiants. En effet, l’Université d’Ottawa (U d’O) est passée d’un processus de facturation à une notion d’état de compte, qui est ajusté quotidiennement selon les changements que l’étudiant effectue à son dossier. Ainsi, le relevé de compte fait maintenant partie du Centre étudiant sur uOAccès.

Rita Buono, directrice par intérim des Comptes étudiants au département des Ressources financières, explique : « Nous avons changé de système en novembre, et c’est la raison pour laquelle, exceptionnellement, les étudiants n’avaient pas l’option de payer leurs frais de scolarité des sessions d’automne et d’hiver d’un coup. »

Des précisions difficiles à trouver

Si le système a changé, les autres composantes sont restées les mêmes. Buono soutient que le relevé est clair et détaillé. En effet, les sous-titres tels que « Services de santé », « Service sports » et « Centre univ. » décomposent les frais étudiants en plusieurs catégories. Si ce style épuré permet une lecture efficace, Bélanger note qu’il y a cependant un manque de précision : « Il n’y a pas d’endroit où je peux voir où va mon argent et ce qui en est fait concrètement. »

La réponse à ces questions n’est pas évidente à trouver. Buono explique que la répartition des revenus au sein de la structure universitaire est extrêmement complexe. La Rotonde attend un retour de la part de l’U d’O sur la répartition grosso modo des frais et tiendra ses lecteurs au courant de futurs dénouements.