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Arts et culture

Les étudiant.e.s sont à l’honneur avec uOTalent

5 Décembre 2020

Crédit visuel : Nisrine Nail – Direc­tric­trice artis­tique 

Article rédi­gé par Gaëlle Kanyeba – Cheffe du pupitre Arts et Culture

C’est du chant à la danse, en passant par le dessin que des artistes de l’Université d’Ottawa (U d’O) se sont affronté.e.s lors de la toute première édition du concours uOTalent qui s’est déroulée du 24 au 30 novembre en ligne. Ils et elles ont dû y prouver, par le biais de vidéos de moins de 60 secondes, leurs aptitudes dans des domaines divers et variés. 

Constance Crompton, professeure adjointe à la Faculté des arts, Pascal Justin Boyer, animateur chez Groupe Média TFO, Marissa St Amand, commissaire aux affaires francophones du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), et Stephan Supplise, conseiller financier à la Banque royale du Canada (RBC), ont formé le jury de cette première édition du concours.

Récompenses et opportunités 

À partir des vidéos reçues, les juges ont dû sélectionner douze finalistes qui ont ensuite été départagés par un vote du public, réalisé sur la page Instagram d’uOcampus. Seulement quatre gagnant.e.s ont été récompensé.e.s par des crédits étudiants accordés par la RBC, d’une valeur totale de 2000 dollars.

C’est Amayane Djebrouni, étudiante internationale en langues modernes, qui a été couronnée grande gagnante de cette première édition. « J’ai été très choquée quand j’ai vu que j’avais gagné. Je chante depuis que je suis petite, mais j’ai chanté en public pour la première fois il y a deux ans seulement », déclare-t-elle. Tenter sa chance était une évidence pour la jeune artiste, qui se dit d’ailleurs impressionnée par le talent des autres participant.e.s.

La chanteuse a donc reçu un prix de 1000 dollars. Le dessinateur Nicolas Tuesta Arévalo, arrivé en seconde position, a remporté 750 dollars, suivi par la dessinatrice Gracen Pitre, qui en a récolté 250, et le musicien John Swayty, qui clot le podium avec un prix de 75 dollars.

Ce dernier, étudiant à l’École Telfer, a vu en ce concours une opportunité dans son processus d’apprentissage. « J’ai beaucoup appris sur mes performances et sur les attentes du public, et j’ai pu mettre en valeur mon talent. Cela a amélioré ma confiance en moi et en mes compétences », soutient-il.

Bulle d’oxygène

Pour Ariane Thibault, organisatrice de l’événement, ce concours était par-dessus tout un moyen d’oublier la morosité de cette session. Afin de changer la routine et offrir quelque chose de différent, elle explique avoir voulu développer une activité engageante sur le campus, malgré la pandémie.

Cette initiative a été grandement appréciée par les participant.e.s, comme Djebrouni. Celle qui étudie à l’U d’O depuis le Bénin n’a pas pu se rendre au Canada à cause de la situation sanitaire ; le concours s’est révelé être un moyen essentiel pour elle de se sentir intégrée au sein de la communauté uottavienne.

Chi Wang, étudiant en génie mécanique et finaliste, partage l’avis de la gagnante. Ces activités de spectacles de talents sont excellentes. « Je suggère d’en organiser plus pour que tout le monde y participe, afin de rendre la vie quotidienne du campus plus colorée », recommande-t-il.

Francophonie absente

Bien qu’enthousiasmée par ce concours, c’est avec désarroi que St Amand a constaté un faible taux de participation en français. « En tant que commissaire, cela m’a touchée ; on sait que l’Université a une forte population francophone, alors pourquoi n’a-t-elle pas participé en français ? », se questionne-t-elle.

Thibault assure que l’équipe organisatrice a mis beaucoup de moyens en place pour favoriser une plus forte participation francophone, mais elle reconnaît que ce n’était peut-être pas suffisant. Elle assure cependant que des efforts vont être faits pour changer cet aspect de l’événement. De son côté, St Amand ajoute que le SÉUO s’engagera à augmenter la promotion du concours à l’avenir pour inviter davantage de francophones à participer.

Si une deuxième édition de uOTalent a été confirmée, Thibault espère qu’elle pourra se tenir en présentiel. De part leur format virtuel, toutes les prestations de cette année restent accessibles sur la page Instagram de uOcampus.

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