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Sports et bien-être

Équipe d’équitation de l’Université d’Ottawa : Entrevue avec Maura Tse et Tori Turner

29 septembre 2014

19-d0b479cfed– Par Moussa Sangaré-Ponce –

La Rotonde a rencontré Maura Tse et Tori Turner, deux membres de l’équipe d’équitation de l’Université d’Ottawa. Elles ont dévoilé plusieurs détails en ce qui concerne le fonctionnement du programme et la manière dont elles sont devenues passionnées par ce sport.

 

La Rotonde : Parlez-nous de la manière dont vous êtes devenues membres de l’équipe d’équitation et de la façon dont vous avez commencé ce sport.

Tori Turner : Je fais du cheval depuis l’âge de six ans, donc c’est toujours quelque chose que j’ai aimé. Quand je suis venue ici [à l’Université d’Ottawa], la première chose que je voulais savoir était s’il y avait une équipe d’équitation. Quand j’étais jeune, je m’amusais avec mes petits ponies et mes parents ont décidé de m’inscrire pour faire du cheval pour vrai, et je suis devenue accro.

Maura Tse : Je ne savais pas qu’il y avait une équipe. La présidente dans le temps savait que j’allais venir étudier ici et elle m’a ajoutée à un groupe Facebook et elle m’a aidée à remplir les fiches d’inscription. C’est à cause d’elle que je fais partie de l’équipe maintenant. Moi aussi j’aimais les ponies quand j’étais jeune. J’en ai même dessinés sur des murs. C’est devenu plus compétitif au fil des années jusqu’à temps que j’étais trop vieille. Je monte même plus pendant l’été, c’est la seule façon que je puisse encore faire du cheval.

 

LR : L’Université vous a-t-elle fourni des chevaux ou devez-vous amener vos propres chevaux à l’écurie?

MT : On pratique avec les chevaux de Synergy Farm, une ferme à Ashton. Ce sont des chevaux d’écoles privées.

TT : C’est pas cool parce qu’ils n’ont pas vraiment d’école d’équitation, mais on peut les utiliser et c’est très pratique.

 

LR : Parlez-nous des différents styles de compétitions.

MT : Il y a le « hunter » et le « jumper» qui sont plus basés sur le type de cheval, tandis que l’équitation met plus l’accent sur la cavalière et son contrôle du cheval.

 

LR : Expliquez la dynamique d’équipe en équitation, qui est plutôt considéré comme un sport individuel.

MT : La façon que ça marche au niveau universitaire est qu’on se classe individuellement aux compétitions, mais on accumule des points pour notre équipe. Donc on veut que tout le monde sur l’équipe fasse du mieux qu’elles le peuvent. De plus, je pense que toutes mes amies que j’ai faites ici, c’est grâce à l’équipe d’équitation.

TT : On passe beaucoup de temps ensemble. On voyage ensemble, on fait des soirées cinéma et d’autres activités comme les autres équipes. La seule différence est qu’on ne pratique pas tous ensembles.

 

LR : Y a-t-il un lien entre vous et les chevaux?

MT : Tout le monde a une connexion avec les chevaux qu’elles avaient auparavant et bien sûr, on a une connexion avec les chevaux de Synergy.

TT : On pratique beaucoup chez nous pour développer des techniques que l’on peut appliquer à n’importe quel cheval. On pratique toujours avec des différents chevaux, des rapides, des lents, de toutes les tailles. Donc quand on arrive aux compétitions, on peut s’adapter à n’importe quel cheval qu’on nous donne.

 

LR : Quel est le moment le plus mémorable avec l’équipe?

MT : L’année dernière, sur le circuit américain, on a eu beaucoup de cavalières qui se sont qualifiées pour les régionaux. Même celles qui ne se sont pas qualifiées se sont bien classées, donc c’était vraiment cool que beaucoup d’entre nous puissent partager ça ensemble.

TT : On s’est toutes qualifiées dans les finales du circuit ontarien. Lorsqu’on y est allées, il y avait un banquet-gala et c’était tellement spécial de pouvoir partager ça avec des gens avec qui tu es vraiment attachée.

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