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Arts et culture

Entrevue : Skinny Lister

12 septembre 2016

Par Myriam Bourdeau-Potvin

Du 15 au 18 septembre prochain se déroulera le Festival CityFolk au parc Lansdowne. Fort de plusieurs années d’expérience, l’évènement peut maintenant inviter de grands noms de l’industrie musicale ainsi que plusieurs artistes internationaux. Dès le premier soir, c’est Skinny Lister qui ouvrira pour Plants and Animals. La Rotonde a discuté du lancement du prochain album de Skinny Lister avec Lorna Thomas, la voix féminine du sextuor.

La Rotonde : Vous allez commencer la tournée de votre nouvel album à Ottawa, jeudi prochain. Qu’est-ce que vos fans devraient s’attendre à voir sur la scène du Festival CityFolk le 15 septembre?

Lorna Thomas : Si vous voulez passer votre soirée à chanter, danser et prendre un verre, vous ne serez pas massivement au mauvais endroit. En tant que band, nous apprécions vraiment jouer sur scène. Peu importe ce qui arrive ce jour-là ou la nuit d’avant ou l’ampleur du lendemain de veille, le spectacle est toujours agréable, concentré d’énergie et inclusif, je dirais! Nous chantons des airs marins, des ballades et de bonnes vieilles mélodies pop avec une attitude punk.

LR : Votre troisième album, « The Devil, The Heart & The Fight », sortira le 30 septembre prochain. Comment ce nouvel album se distingue-t-il des précédents?

LT : Pendant les premières années, nous avons beaucoup joué dans des champs un peu partout au UK, nous avons bâti de solides fondations de folk. […] Nous essayons toujours de préserver un son très british et nous avons gardé les instruments folkloriques pour rester fidèles à notre fil directeur.

LR : Vous mentionnez sur votre blogue qu’il a presque tout été monté sur la route; est-ce que toutes les chansons ont été enregistrées à des endroits différents?

LT : Pas tout à fait, mais nous avons fréquenté des salles de répétitions aux États-Unis, au UK et en Europe lors de notre tournée avec Frank Turner and The Sleeping Souls. C’était beaucoup de travail de se réveiller tôt le lendemain après un show et de se déplacer dans toutes sortes d’endroits pour travailler de nouveaux morceaux, mais nous espérons que la variété a pu inspirer les diverses saveurs présentes dans l’album.

LR : Vous mentionnez également avoir joué dans un abri souterrain. Comment est-ce que ce type d’environnement peut affecter les sons de l’album par la suite?

LT : Nous nous retrouvons toujours dans d’étranges endroits pendant nos tournées. J’imagine que c’est la nature de nos instruments et la musique qu’on joue. […] Je suis certaine que nous avons toujours été influencés par ce qui nous entoure. On n’y pense pas concrètement, j’imagine. Par contre, après avoir été enfermés dans cet abri souterrain pendant quelques heures, nous avons écrit une chanson intitulée « Grace » qui a définitivement une atmosphère plus sombre!

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