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Sports et bien-être

Entrevue avec Morgan McNeil et Meaghan Ramsden-Deux parcours différents, une même destination

22 septembre 2014

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-Par Moussa Sangaré-Ponce-

La Rotonde s’est entretenue avec deux recrues de l’équipe féminine de soccer de l’Université d’Ottawa (U d’O) pour en savoir plus sur le chemin qu’elles ont parcouru avant d’aboutir chez les Gee-Gees.

En termes de soccer, Meaghan Ramsden et Morgan McNeil ont eu deux parcours différents. Néanmoins, cette année, les deux femmes sont des joueuses clés pour l’équipe de soccer de l’Université d’Ottawa. «C’est ma ville natale, je suis en contact avec Steve [Johnson, l’entraîneur-chef] depuis que j’ai 14 ans », explique McNeil au sujet de sa familiarité avec Ottawa. De son côté, Ramsden, qui a passé les quatre dernières années en tant que membre des X-Women de l’Université Saint-Francis-Xavier, voulait faire sa maitrise et passer sa dernière année d’éligibilité dans sa ville natale.

                  McNeil et Ramsden occupent chez les Gee-Gees les postes de milieu central et de défenseure centrale, respectivement. Les deux athlètes ont dû attendre une année de transfert avant de pouvoir rejoindre les rangs des Gee-Gees. McNeil, qui a joué auparavant dans la NCAA pour l’Université d’Ashford, en Iowa, a passé l’an dernier à titre de membre de l’équipe de hockey féminine à l’U d’O, tandis que Ramsden a préféré travailler et voyager. Pour se préparer pour la saison, elle assistait aux pratiques des Ravens de Carleton.

                  Bien qu’elles aient passé une saison entière sans jouer au soccer l’an dernier, elles sont maintenant des pièces importantes des plans de l’entraîneur-chef Steve Johnson. « Elles apportent de l’expérience. Elles sont des athlètes de qualité. Ramsden est une joueuse très forte et elle est imposante physiquement. Morgan est une athlète fantastique. Elle a un engin fantastique. Elle est une acrobate sur le terrain », explique le pilote du Gris et Grenat. Bien qu’elles soient nouvelles dans l’équipe, elles ne ressentent pas de pression à l’idée de faire partie d’une des meilleures équipes au pays. Selon McNeil, « c’est excitant de faire partie d’un programme historique avec des hauts standards, mais après avoir perdu contre Queen’s l’an dernier [dans les séries éliminatoires], je pense qu’il n’y a plus de pression ». De son côté, Ramsden prêche un discours semblable. « Je mets la pression sur moi-même », affirme-t-elle.

                  Pour les deux athlètes, le soccer est une affaire de famille. Elles ont toutes deux eu leur père comme entraîneur en grandissant, ce qui a renforcé le lien entre père et fille. Cependant, elles évoquent des raisons différentes lorsque vient le temps d’expliquer ce qui les a motivées à s’épanouir pleinement dans ce sport. « J’ai commencé à un jeune âge et j’ai suivi les pas de mon grand-frère », révèle Ramsden. McNeil a quant à elle essayé le patinage artistique, le « touch-football » et le hockey. « J’ai joué au hockey et au soccer à un niveau élevé jusqu’en 12e année et c’est là que j’ai décidé que je ne pouvais pas me voir ne pas être en train de jouer au soccer tous les jours. Ça fait partie de qui je suis », raconte-t-elle.

                  Bien qu’elles soient de retour à Ottawa, McNeil et Ramsden sont heureuses de leurs expériences à l’étranger.

« C’est une bonne expérience d’avoir déménagé de la maison si tôt, d’avoir rencontré des gens de partout au monde et de voir l’interaction entre les cultures. Avec le soccer, j’ai pu voyager en Californie, en l’Alabama », mentionne McNeil. Pour sa part, les Maritimes auront toujours une place dans le cœur de Ramsden. « J’aime tout de la côte est. J’aime les gens, l’atmosphère, je ne peux pas dire assez de bonnes choses. Il y a tellement de gentillesse et de générositélà-bas », explique-t-elle.

                  Avant leurs matchs, les deux joueuses participent aux rituels sportifs, soit d’écouter un discours et de chanter la chanson d’équipe. « Ça nous unit et ça nous garde lousse », souligne McNeil. Elles ont aussi leurs petites routines individuelles. Morgan doit écouter certaines chansons, mettre le crampon de droite avant celui de gauche et doit avoir une boisson Gatorade bleue. Pour sa part, Ramsden doit avoir une bonne semaine de pratique. « Si j’ai une bonne semaine de pratique, ça me donne le meilleur sentiment avant de jouer un match », affirme-t-elle.

                  McNeil sera une figure importante pour le soccer féminin à l’Université d’Ottawa dans les années à venir, tandis que Ramsden est dans sa dernière année de soccer universitaire. Les deux joueuses des Gee-Gees ont pour but de gagner le championnat du Sport interuniversitaire canadien cette année. Pour Ramsden, c’est la seule chose qui manque à sa carrière universitaire, tandis que pour McNeil, elle s’est toujours dit que le championnat est la seule chose qui comptait.

 

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