Arts et culture
Par Myriam Bourdeau-Potvin
Depuis la nomination de son premier album au Nova Scotia Music Loud Recording en 2012, Bloody Diamonds n’a pas arrêté de produire du nouveau matériel et de faire des tournées en dehors de leur Toronto d’origine. Le groupe sera de passage à Ottawa le 30 septembre au House of TARGS pour partager son dernier album, « Tough Love ». La Rotonde a discuté avec Sara Elizabeth, vocaliste du groupe.
La Rotonde : Il me semble évident qu’en plus d’être la vocaliste principale, tu es aussi la leadeuse du groupe. Est-ce vrai? Comment le projet Bloody Diamonds est-il né?
Sarah Elizabeth : Plus ou moins, oui. Le guitariste (Jake Seaward) et moi avons fondé le groupe. Nous avons été à l’école de musique ensemble; je faisais de la musique solo avec une guitare acoustique, et il faisait parti d’un band de punk. C’est lui et moi qui écrivons les chansons; généralement je vais lui apporter quelque chose, soit une mélodie, un verset ou un refrain, et il saura où je veux aller avec ce que je lui apporte. On travaille très bien ensemble en allant de l’avant avec ce qu’on pense, moi avec les voix et lui avec la musique, puis on bâtit avec ça!
LR : Autre que vos influences rappelant Black Sabbath, Jack White et Patti Smith, quels autres artistes, musiciens ou pas, inspirent les nouveaux sons de votre musique?
SR : On écoute beaucoup de groupes qui ne sont pas super connus. Il y a Nico Vega, un groupe de Los Angeles, que j’ai beaucoup écouté dans les dernières années, j’aime leur son très lourd et unique. On écoute pas mal de tout, des groupes locaux [de Toronto] aussi, Public Animal sont très inspirants pour nous, surtout lors de leurs spectacles.
LR : Est-ce qu’il est toujours difficile pour une fille d’avoir une place dans l’industrie du hard-rock?
SR : Non, je ne crois pas. Ça peut même être plutôt un avantage d’avoir une fille dans un groupe, ces temps-ci. Selon mon expérience, tout le monde veut une fille dans un groupe! Je n’ai jamais eu de problèmes relié à ça, sauf peut-être quelques personnes qui me confondent avec la fille qui vend les produits dérivés, mais à part ça…
LR : Qu’est-ce qu’il y a à l’horaire dans les prochains mois pour Bloody Diamonds?
SR : Nous avons définitivement cette tournée sur notre emploi du temps, mais une fois que ça va être terminé nous allons passer l’hiver à écrire et à enregistrer… parce que personne n’aime vraiment faire des tournées l’hiver, au Canada!