
Entrevue avec Grenadine, une nouveauté sur la scène pop québécoise
– Par Sara Ghalia –
Grenadine, de son vrai nom Julie Brunet, sort son premier album après cinq ans de travail acharné. Pour la jeune québécoise, qui a baigné dans la musique dès son plus jeune âge, c’est peut-être le début d’une carrière solo. La Rotonde a eu l’occasion de lui poser quelques questions.
La Rotonde : Qu’est-ce qui vous a attirée vers la musique?
Grenadine : Difficile à dire car j’ai commencé à en faire à huit ans! Ma mère jouait du piano et ça m’a sûrement encouragée à vouloir commencer le violon à l’école lorsque j’en ai eu l’occasion. J’ai passé une audition pour le programme de concentration musique à mon école primaire et on m’a choisie. Depuis, je n’ai jamais arrêté de faire de la musique. J’en fais à tous les jours de ma vie ou presque!
LR : Comment décririez-vous votre style musical?
G : Je dirais que c’est de la pop, c’est sûr. Mais c’est d’abord et avant tout de la chanson. Mes chansons ont une touche électro, apportée en partie par Jérôme Minière qui a réalisé l’album. On a réussi à amalgamer nos univers qui sont assez différents pour créer un son qui est propre à mon album.
LR : Qu’est-ce qui vous inspire dans l’écriture de vos chansons?
G : Plein de choses, mais il faut que ça me touche. Ce ne sont pas toutes des histoires personnelles, mais il faut que ça me parle pour que mes mots aient du sens lorsque je les chante. Parfois, c’est inspiré de situations que j’ai vécues. D’autres fois, d’une histoire qui est arrivée à quelqu’un que je connais. Des fois, c’est complètement de la fiction!
LR : Y a-t-il des artistes qui vous inspirent ou que vous considérez comme « modèles »?
G : Il y en a beaucoup et ce ne sont pas uniquement des artistes pop. J’ai longtemps admiré des musiciens classiques et peu à peu, j’ai découvert des musiciens « populaires » ou qui faisaient partie de la scène musicale montréalaise. C’est sûr que j’admire les femmes qui font de la musique leur carrière, surtout pour leur démarche et leurs réflexions par rapport à ce qu’elles font, peu importe le style musical ou peu importe si je trippe sur leur musique ou pas. Je trouve inspirantes des artistes comme Lou Doillon, Emily Haines, Feist, ou même la jeune Lorde… En fait, presque toutes les femmes qui font de la musique ou de l’art en général sont inspirantes, à leur façon. On a toujours à apprendre des autres.
LR : Quelle est la signification du nom Grenadine?
G : Il n’y a pas de signification particulière mais il y a plusieurs années, avant de commencer ce projet, je cherchais un nom simple, facile à retenir et qui était neutre, dans le sens qu’il pouvait éventuellement se prêter à plusieurs styles. J’avais cherché longtemps avec des amis à l’université, sans succès. Un soir de janvier, je suis rentrée chez moi, je me suis assise à mon bureau et « Grenadine » est le premier mot qui m’est venu en tête! Je l’ai gardé!
LR : Planifiez-vous de faire des concerts hors du Québec?
G : C’est inévitable. Des dates seront prochainement annoncées pour le printemps et l’été 2014.
LR : Avec ce premier album, pensez-vous faire de la musique votre carrière principale?
G : On ne peut prévoir l’avenir mais oui, je l’espère! C’est le public qui aura le dernier mot!