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Sports et bien-être

Entrevue avec Andy Sparks : Du succès malgré les blessures

3 novembre 2014

– Par Nicolas McWatters –

La Rotonde s’est assise avec Andy Sparks, entraineur-chef de l’équipe de basketball féminin à l’Université d’Ottawa, pour discuter de la pré-saison et de ses attentes envers l’équipe cette année.

Après avoir connu du succès lors de la pré-saison, l’équipe de basketball féminin de l’Université d’Ottawa commence sa saison régulière le 7 novembre contre l’Université McMaster. La talentueuse équipe est de retour avec une star de la division Est des Sports universitaires de l’Ontario (SUO), Stephanie MacDonald, et espère se rendre aux championnats provinciaux et nationaux. « Au début ça va être lent, mais on sera prêtes à la mi-saison et on augmentera le tempo du jeu à la fin de la saison. Avec de la chance, on va se rendre aux nationaux », partage Danielle Marion, joueuse polyvalente de deuxième année. Le Gris et Grenat espère se rendre plus loin que les demi-finales du SUO, où elles ont été éliminées l’année dernière. Andy Sparks croit que ses joueuses en sont pleinement capables.

La Rotonde : Après huit matchs d’exhibition, que pensez-vous de l’équipe?

Andy Sparks : Je pense que nous avons eu un bon début, surtout en tenant compte de toutes les blessures que nous traitons. Malgré cela, nous [avons une fiche] de 4-2 contre [des adversaires du Sport interuniversitaire canadien], et les deux défaites étaient très serrées. Il aurait été très possible d’être invaincues, mais nous sommes très contents de l’où on est présentement.

LR : Quel match de la pré-saison était le plus exigeant?

AS : Probablement McGill. Elles sont classées quatrièmes au pays en ce moment et menaient au début du quatrième quart. Nous avons perdu le match par six points.

LR : Combien de nouvelles joueuses y a-t-il sur l’équipe cette année?

AS : Nous avons sept nouvelles joueuses et neuf qui reviennent de l’année dernière. Deux des nouvelles étaient des étudiantes au Cégep. Elles sont un peu plus âgées et différentes de vos joueuses typiques qui viennent directement de l’école secondaire parce qu’elles ont déjà joué trois ans de basket collégial. Deux des nouvelles sont des transferts de l’Université Carleton. L’addition de ces joueuses est importante pour nous garder à un niveau d’élite dans l’avenir. Je suis certain que c’était une bonne classe de recrues.

LR : Comment les nouvelles joueuses s’intègrent-elles à l’équipe?

AS : La chimie est remarquable sur l’équipe, même avec toutes les blessures. Les blessures sont frustrantes pour certaines joueuses, mais elles sont persévérantes. Je pense que l’équipe va faire du mieux qu’elle peut cette année.

LR : Qu’est-ce qui pousse l’équipe cette année après avoir perdu en demi-finale l’année dernière?

AS : Je dirais que c’est encore dans leur esprit. Nous avons remporté la conférence pour quatre des six dernières années. Cela a fait en sorte que l’année dernière a sans doute laissé un mauvais goût dans la bouche de certaines personnes. Certaines de nos meilleures joueuses ont été blessées l’an dernier durant les séries éliminatoires, et celles qui sont de retour sont extrêmement motivées. Nous voulons gagner cette année.

LR : Quels sont vos objectifs pour l’équipe cette année?

AS : Je vois à la fois des objectifs à court terme et à long terme pour notre équipe de basketball cette année. Nous essayons vraiment de nous concentrer sur les objectifs à court terme en ce moment, parce que nous pensons que les objectifs à long terme vont prendre soin d’eux-mêmes. C’est une équipe qui, si tout le monde est en bonne santé, pourrait certainement représenter l’Université d’Ottawa à un niveau national. Elle a ce genre de potentiel, mais encore une fois, il y a beaucoup de questions qui doivent être répondues avant que nous puissions dire ce que nous allons vraiment être.

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