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Sports et bien-être

Entretien de fin de saison avec Sue Hylland

Crédit visuel : Site de l’Université

Par Pascal Vachon – Journaliste

Championnat du monde, tournoi national de rugby et championnats canadiens de basketball féminin et masculin ; cela aura tenu occupé les Gee-Gees cette année.

La Rotonde s’est entretenue avec la directrice des sports de l’Université d’Ottawa (U d’O), Sue Hylland, pour un portrait de la dernière saison du gris et grenat.

La Rotonde (LR) : Vous avez été les hôtes des championnats nationaux de rugby chez les femmes et ceux de basketball, masculin et féminin, conjointement avec l’Université Carleton. Peut-on dire que 2019-2020 a été l’année des championnats canadiens pour les Gee-Gees ?

Sue Hylland (SH) : Oui, c’est une belle façon de le dire ! On peut aussi dire qu’on a été les hôtes de quatre nationaux, en 18 mois : avec le soccer féminin à l’automne 2018, le rugby féminin à l’automne 2019, et les hommes et les femmes en mars 2020.

LR : Les championnats de basketball, au début du mois de mars, ont attiré quotidiennement près de 1000 personnes par jour et la finale a atteint trois à cinq fois plus de partisan.e.s à la Place TD. Êtes-vous satisfaite par la réponse des partisan.e.s d’Ottawa au basketball universitaire ?

SH : On est très content.e.s et on a réussi à surpasser nos attentes, notre but était de vraiment faire sentir l’événement comme un championnat national et on voulait aider le côté féminin du tournoi et on a réussi. Les gens étaient extrêmement content.e.s de ce tournoi. La Place TD est parfaite pour ce genre d’événement.

LR : Vendredi dernier, l’entraîneur de l’équipe de football James Barresi a quitté son poste, après sept ans à la barre des Gee-Gees. Connaissez-vous les raisons pour lesquelles Barresi a quitté le navire ?

SH : Il part et on accepte sa décision et je crois qu’on doit en rester là. Il faut reconnaître tout le bien que James a fait pour ce programme pendant sept ans. Maintenant, mon attention est dirigée vers remplacer James. On regarde vers l’avant.

LR : Peut-on s’attendre à une embauche rapide pour remplacer Barresi ?

SH : On va mettre en place un processus pour recevoir des candidatures prochainement. Il y a quelques détails qu’il faut régler avant de mettre en marche le processus. Je pense qu’on va avoir des candidat.e.s avec beaucoup d’expérience, car c’est une position très attirante. […] Si tout va bien, j’espère qu’on va pouvoir avoir quelqu’un en place au mois de mai.

LR : Chelsea Grill a pris l’intérim comme entraîneuse-chef de l’équipe d’hockey féminine, après la démission de Yanick Evola, en novembre dernier. Peut-on s’attendre au retour de Grills à la barre de l’équipe l’an prochain ?

SH : Chelsea a fait un bon travail en prenant les rênes, mais il y a un processus qu’on doit respecter. Chelsea a été mise dans une position d’intérim et la position d’entraîneur en chef est publique et on va faire des entrevues en avril pour cette position. J’espère que Chelsea aura une bonne chance, mais elle devra faire le processus.

LR : Après deux saisons sans victoires, l’équipe de volleyball féminine a encore connu une saison difficile, avec une fiche de 1-19. Comment voyez-vous le futur avec la troupe de Lionel Woods ?

SH : Ils ont connu trois saisons difficiles. Les joueuses et les entraîneurs pourraient dire la même chose. […] On a eu un bon programme auparavant, mais des fois c’est une question de timing. On a déménagé dans la RSEQ, [Réseau du sport étudiant du Québec], alors on s’adapte toujours à ça et on leur donne le support nécessaire. Ils ont un plan en place, mais on doit patienter avant de voir les résultats arriver.

LR : Avec la victoire, en finale, aux championnats du monde de soccer, par la troupe de Steve Johnson, il s’agissait d’une première pour l’U d’O. Quelles ont été vos impressions de voir l’une de vos équipes briller à l’international ?

SH : Pour moi, c’était très spécial et très dur à faire. On a mis beaucoup d’effort pour bâtir cette équipe-là. C’était extrêmement excitant pour la visibilité de notre équipe, de notre programme et de notre université. Le rayonnement à l’international a été incroyable.

LR : Peut-on s’attendre à de nouvelles équipes ou de nouveaux programmes sportifs au cours des prochaines années ?

SH : L’addition de nouvelles équipes et sport dépend de la possibilité d’avoir accès à de nouvelles facilités et tant qu’on n’en aura pas des nouvelles, ça va être difficile d’ajouter de nouveaux sports.

LR : L’équipe de hockey masculine a vu ses chances d’obtenir une médaille prendre fin, avec l’annulation du tournoi national, à Halifax, en raison du COVID-19. Comment avez-vous vécu cette situation ?

SH : C’était très crève-cœur pour l’équipe de hockey qui avait connu une superbe année et ils étaient sur une bonne séquence. En plus, ils avaient plusieurs vétérans, ce qui aurait pu bien conclure la boucle, alors c’était vraiment très dur à voir.

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