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Arts et culture

Entretien avec Pascal Huot : Foreign Life, un deuxième album pour Pony Girl

2 novembre 2015

Par Lissa Léger

Folk-electroindie-artrock-dreampop-progressif. Échantillonneurs, guitares, clarinette, violoncelle, flute, trompette, bugle, batterie, marimba et bien d’autres encore. Les termes et les instruments se multiplient sans jamais saisir parfaitement l’essence de la formation ottavienne Pony Girl, qui lancera son deuxième album cette semaine.

C’est l’église St. Albans, située au 454 rue King-Edward, qui accueillera le 7 novembre prochain à 20h, le lancement du deuxième album du groupe ottavien Pony Girl. Foreign Life sera disponible sous la maison de disque So Sorry Records.

Avec comme point de départ un duo électronique, c’est à la suite de rencontres entre musiciens qui partageaient des intérêts communs que Pony Girl a vu le jour en 2012. L’origine de leur nom provient d’un dessin signé Pascal Huot (guitares, voix et paroles), « à l’époque on cherchait un nom et on passait à travers un de mes cahiers de dessin. Puis sur une des pages j’avais écrit pony girl à côté de mon dessin et quand on l’a vu ont a trouvés ça drôle » nous confie le chanteur du groupe. En 2013, c’est la sortie de leur premier album Show Me Your Fears, qui s’est démarqué par des sonorités pop-rock allant chercher une musicalité beaucoup plus profonde et recherchée que la pop commerciale. Cet album a permis au groupe de faire une tournée de plusieurs spectacles dans l’est du Canada et on a pu les voir présenter leur musique sur les scènes de nombreux festivals locaux comme le Cityfolk, Ottawa BluesFest et le Ottawa Jazz Festival.

L’univers Pony Girl

D’un album à un autre, les choses changent et évoluent à l’intérieur d’un jeune groupe. La croissance des six membres du groupe laisse maintenant place à une approche plus personnelle dans l’écriture de la musique et des paroles. Pascal Huot nous révèle que « récemment c’est devenu plus personnel, au lieu de tenter de recréer des expériences, on peut maintenant parler de ce que nous avons vécu ». Il rajoute que « maintenant nous sommes dans une position plus confortable de partager ça avec le public, au début j’étais plus gêner et mal alaise d’écrire des choses plus personnelles. »

Les membres du groupe sont tous des amoureux de la musique au sens large du terme et c’est un élément qui se reflète bien la musicalité mixte du groupe. Il nous explique que « ces jours-ci, on fait du pop, du rock et du folk et de l’électronique aussi. Donc c’est difficile d’attribuer un seul style, mais en ce moment on n’a pas peur d’explorer plusieurs styles différents. »

 Vous pourrez apprécier le groupe dans son entièreté  lors du lancement de Foreign Life, présenté par le festival Arboretum. C’est dans une acoustique aux échos religieux que Pony Girl performera quelques chansons des 14 pièces qui se retrouvent sur l’album. En compagnie de l’artiste ottavienne Her Harbour (Gabrielle Giguere), vous pouvez vous attendre à « une soirée intime […] et on planifie une surprise ».

 

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