– Par Ghassen Athmni –
Le vice-président aux services et communications est membre de l’exécutif de la FÉUO. Il est responsable de l’ensemble des communications. Il doit siéger au Comité du développement durable et s’occuper de différents regroupements, tels que la Coopérative de vélo et le Centre d’entraide. Élu à ce poste l’année dernière, Brad LaFortune a dû démissionner pour poursuivre ses études supérieures.
Deux candidats sont dans cette course à l’exécutif, Ikram Hamoud, ancienne coordonnatrice des communications de la Maison internationale, porte l’étendard Campus Uni. Vincent Rioux, ancien rédacteur en chef de La Rotonde, se présente quant à lui en indépendant. Les plateformes des deux candidats ne se rejoignent pas vraiment sans être diamétralement opposées. Si Mme Hamoud a choisi de cibler d’ordre pratique, M. Rioux s’attaque essentiellement à des enjeux politiques.
Entrevues avec les candidats
IKRAM HAMOUD
La Rotonde : Pour quels motifs te présentes-tu à ce poste?
VR : Ce qui me motive d’abord, c’est le fait que la FÉUO soit gangrenée par des gens qui appuient aveuglement la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ). Je pense que la FCÉÉ prend une place qui ne lui est pas due à l’Université d’Ottawa (U d’O). Je veux constituer la voix dissidente dans l’exécutif. Ensuite, je pense que les communications de la FÉUO sont défaillantes, voire même insultantes, à l’égard des francophones et je voudrais y remédier. On se contente de traduire de l’anglais, des fois en utilisant des machines, ce qui est insensé. Enfin, je voudrais travailler pour que les Assemblées générales aient lieu et deviennent le corps décisionnel suprême de la Fédération parce que je pense que concentrer les pouvoirs aux mains de la vingtaine d’étudiants qui composent le Conseil d’administration, surtout qu’ils font partie d’une même tendance, celle d’Action étudiante, c’est anti-démocratique.
LR : Te serais tu présenté si un autre poste eut été libre dans l’exécutif?
VR : Pour moi, les communications sont le domaine pour lequel je suis le mieux armé, de par mes études et mon expérience à La Rotonde. Je ne peux me prononcer sur les autres postes, mais mon opposition à la FCÉE et mon soutien aux AG s’appliquent à plusieurs, dans et à l’extérieur, de l’exécutif.
LR : Que penses-tu du fait que la majorité des membres de l’exécutif soutiennent ouvertement la candidature d’Ikram Hamoud et celles de Campus Uni?
C’est déplorable. Ce n’est pas surprenant, compte tenu des liens entre Campus Uni et Action étudiante. C’est déplorable parce que c’est quasiment du népotisme. C’est à se demander si la FÉUO prend ses étudiants pour des tartes. C’est aussi donner un avantage aux gens qui sont pro FCÉÉ. Cela désavantage des indépendants comme moi. Puis, on a toujours l’impression qu’il faut faire partie d’une certaine petite clique pour être élu, celle des employés, des volontaires, des clubs et des corps fédérés de la FÉUO. Ikram travaillait justement à la Maison internationale.
LR : Comment penses-tu te greffer à l’exécutif actuel?
VR : Je pense pouvoir travailler avec le Conseil d’administration. Même si j’ai de grands désaccords avec Action étudiante et Campus Uni, certains de leurs élus ne sont pas étroitement liés à la FCÉÉ, certaines personnes ont des valeurs similaires aux miennes et ne pourraient se libérer de la ligne de parti.
LR : Quels sont les projets sur lesquels tu voudrais travailler?
VR : D’abord, de faire une campagne au sujet de la FCÉÉ. Il s’agirait en premier lieu d’informer et d’éduquer les étudiants à ce sujet pour ensuite avoir une mobilisation. Ensuite, je prévois changer concrètement les communications francophones. Les AG sont aussi dans ma ligne de mire. Sur ce point, je devrais avoir le soutien de tout l’exécutif et d’Anne-Marie Roy, mais je ne sais pas s’ils veulent en faire le corps décisionnel suprême.
LR : Qu’est-ce qui te démarque de ta concurrente, Ikram Hamoud?
VR : Je n’ai aucune attache envers la FCÉÉ, ni qui que ce soit. Je n’ai pas de comptes à rendre, ni de ligne de part à respecter. Ikram va continuer dans la même voie, celle de la FCÉÉ, alors que je suis là pour la contester et pour rompre avec elle. Si les étudiants votent pour elle, ils voteront pour le statu quo, alors que moi, je représente la rupture.
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VINCENT RIOUX
La Rotonde : Pour quels motifs te présentes-tu à ce poste?
VR : Ce qui me motive d’abord, c’est le fait que la FÉUO soit gangrenée par des gens qui appuient aveuglement la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ). Je pense que la FCÉÉ prend une place qui ne lui est pas due à l’Université d’Ottawa (U d’O). Je veux constituer la voix dissidente dans l’exécutif. Ensuite, je pense que les communications de la FÉUO sont défaillantes, voire même insultantes, à l’égard des francophones et je voudrais y remédier. On se contente de traduire de l’anglais, des fois en utilisant des machines, ce qui est insensé. Enfin, je voudrais travailler pour que les Assemblées générales aient lieu et deviennent le corps décisionnel suprême de la Fédération parce que je pense que concentrer les pouvoirs aux mains de la vingtaine d’étudiants qui composent le Conseil d’administration, surtout qu’ils font partie d’une même tendance, celle d’Action étudiante, c’est anti-démocratique.
LR : Te serais tu présenté si un autre poste eut été libre dans l’exécutif?
VR : Pour moi, les communications sont le domaine pour lequel je suis le mieux armé, de par mes études et mon expérience à La Rotonde. Je ne peux me prononcer sur les autres postes, mais mon opposition à la FCÉE et mon soutien aux AG s’appliquent à plusieurs, dans et à l’extérieur, de l’exécutif.
LR : Que penses-tu du fait que la majorité des membres de l’exécutif soutiennent ouvertement la candidature d’Ikram Hamoud et celles de Campus Uni?
C’est déplorable. Ce n’est pas surprenant, compte tenu des liens entre Campus Uni et Action étudiante. C’est déplorable parce que c’est quasiment du népotisme. C’est à se demander si la FÉUO prend ses étudiants pour des tartes. C’est aussi donner un avantage aux gens qui sont pro FCÉÉ. Cela désavantage des indépendants comme moi. Puis, on a toujours l’impression qu’il faut faire partie d’une certaine petite clique pour être élu, celle des employés, des volontaires, des clubs et des corps fédérés de la FÉUO. Ikram travaillait justement à la Maison internationale.
LR : Comment penses-tu te greffer à l’exécutif actuel?
VR : Je pense pouvoir travailler avec le Conseil d’administration. Même si j’ai de grands désaccords avec Action étudiante et Campus Uni, certains de leurs élus ne sont pas étroitement liés à la FCÉÉ, certaines personnes ont des valeurs similaires aux miennes et ne pourraient se libérer de la ligne de parti.
LR : Quels sont les projets sur lesquels tu voudrais travailler?
VR : D’abord, de faire une campagne au sujet de la FCÉÉ. Il s’agirait en premier lieu d’informer et d’éduquer les étudiants à ce sujet pour ensuite avoir une mobilisation. Ensuite, je prévois changer concrètement les communications francophones. Les AG sont aussi dans ma ligne de mire. Sur ce point, je devrais avoir le soutien de tout l’exécutif et d’Anne-Marie Roy, mais je ne sais pas s’ils veulent en faire le corps décisionnel suprême.
LR : Qu’est-ce qui te démarque de ta concurrente, Ikram Hamoud?
VR : Je n’ai aucune attache envers la FCÉÉ, ni qui que ce soit. Je n’ai pas de comptes à rendre, ni de ligne de part à respecter. Ikram va continuer dans la même voie, celle de la FCÉÉ, alors que je suis là pour la contester et pour rompre avec elle. Si les étudiants votent pour elle, ils voteront pour le statu quo, alors que moi, je représente la rupture.