Élections partielles de la FÉUO: Peu de candidats et plusieurs postes vacants
– Par Frédérique Mazerolle –
En plein cœur des élections partielles de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), qui auront lieu les 29 et 30 octobre, les candidats des diverses facultés se disputent les postes au Conseil d’administration (CA) et au Sénat du Syndicat étudiant. La Rotonde a dressé un aperçu des candidats ainsi que de la question référendaire portant sur la création d’une équipe d’intervention d’urgence.
Poste au CA de représentant des étudiants en arts
Deux candidates sont en lice, soit Sofia Morales, étudiante de deuxième année en relations publiques, et Emily McBain-Ashfield, étudiante de troisième année en histoire et sciences politiques.
Les deux étudiantes affirment qu’il est nécessaire d’arrêter les coupures budgétaires à l’effet de leur faculté. Mme McBain-Ashfield explique qu’« étant donné que la Faculté des arts est l’une des plus grandes facultés sur le campus, je m’engage à me battre contre les coupures en suggérant la possibilité d’avoir des classes de taille moyenne et plus de ressources pour les étudiants ».
Pour sa part, Mme Morales s’engage à « représenter les étudiants internationaux et les étudiants handicapés. Je veux avoir les voix de tous entendues ». Elle souhaite également travailler pour obtenir plus de foires d’emplois pour les étudiants de sa Faculté.
Poste au Sénat de représentant des étudiants en droit
Trois candidats sont présentement enregistrés, soit Philippe Giguère, Brandon Silver et James Trougakos. Adam Gilani, ancien vice-président de la FÉUO, était antérieurement inscrit comme candidat et n’a fourni aucune explication de son recul.
M. Trougakos soulève l’enjeu des horaires d’examens dans sa campagne, un enjeu qui touche non seulement les étudiants en droit, mais également ceux des autres facultés. « Je veux assurer un écart suffisant entre les différentes dates d’examens finaux, c’est-à-dire qu’aucun étudiant ne doit subir ce que j’ai subi l’année
dernière : avoir trois examens à l’intérieur d’une période de 24 heures », explique l’étudiant de première année en droit civil.
M. Silver, quant à lui, veut s’assurer d’être un lien constant entre le Sénat et la population étudiante. « J’ai donné mon adresse courriel et mon numéro à tous les étudiants que j’ai rencontrés pour rester
accessible », déclare le candidat, aussi étudiant en droit civil. « Nous avons besoin d’une voix forte et claire dans le Sénat, mais qui est en contact avec les besoins des étudiants ».
Finalement, M. Giguère voudrait apporter certaines modifications en ce qui concerne les services offerts par sa Faculté, comme l’obtention d’une semaine de lecture en automne pour les étudiants dans le programme de common law ou une modification des exigences en droit civil et en common law, permettant aux étudiants de suivre des cours dans les deux sections.
« Au-delà des enjeux déjà mentionnés, je pense qu’il devrait y avoir plus de cohérence entre les étudiants de droit civil et ceux de common law en termes d’événements, de clubs, d’associations et d’administration, afin de développer un sens de communauté plus diversifié à Fauteux », conclut l’étudiant de première année au programme de common law en français.
Plusieurs postes à candidat unique ou sans candidat
Veronica Carpani, étudiante de troisième année en génie mécanique, est l’unique candidate au poste au CA de représentant des étudiants en génie depuis que Christina Elisabet Backs s’est retirée en raison de conflits scolaires. Mme Carpani explique sa plateforme : « J’espère que la question sur les espaces étudiants sera mise sur la table, plus précisément le besoin de plus de chaises dans le pavillon EITI et la nécessité d’un espace de prière à l’extrémité sud du campus ».
Julianna Scramstad, l’unique candidate au CA en éducation, n’a pas pu être rejointe par La Rotonde pour faire part de sa plateforme électorale.
Plusieurs postes, autant au CA qu’au Sénat, sont toujours vacants. Entre autres, celui de la Faculté de médecine au CA, ainsi que deux postes au Sénat pour la Faculté de génie et d’éducation n’ont pas reçu de candidatures. Le comité des élections de la FÉUO a éclairé que dans le cas échéant, « pour les sièges où il n’y a aucun candidat dans le CA, il y a un comité de sélection qui trouve des représentants selon la section 4.16 de la constitution. Pour le Sénat, c’est un processus de nomination entre les sénateurs et le v.-p. aux affaires
universitaires ».
Référendum sur l’équipe d’intervention d’urgence
Une question référendaire portant sur la création d’une équipe d’intervention d’urgence particulière au campus sera posée lors des élections. Seul un comité représentant le « oui » est en vigueur.
Proposée par Mateo Farfan et Imroze Shaheen, l’équipe d’intervention d’urgence deviendrait un service permanent de la FÉUO. Une contribution de 75 cents par étudiant à temps plein et de 40 cents par étudiant à temps partiel serait ajoutée aux frais de scolarité annuels. En ce moment, une pétition pour instaurer ce service a été signée par près de 3000 étudiants.
« Une partie de la raison pour laquelle nous sommes convaincus du besoin d’une équipe d’intervention d’urgence des étudiants, c’est parce que nous pensons que la présence d’une équipe professionnelle et dévouée de premiers intervenants, tirée directement de notre corps étudiant, nous permettrait d’établir un lien étroit avec les étudiants dans les moments de grande vulnérabilité », explique Mateo Farfan, étudiant de troisième année en sciences de la santé.
« Nous voulons aussi aider à réduire le nombre d’ambulances appelées sur le campus, comme nous sommes formés à un niveau qui nous permet de développer un diagnostic sur les problèmes médicaux », souligne-t-il. M. Farfan rappelle également que cette année, l’équipe d’intervenants en soins de la santé a seulement dû contacter le service d’ambulances à trois reprises lors de la Semaine 101, comparativement à 15 cas l’année dernière.
L’équipe, composée de 50 bénévoles, serait active dès janvier 2015, 24 heures sur 24. Les bénévoles auront tous accès aux formations nécessaires, comme une certification de RCR de niveau et une formation de premier répondant.