
Élections partielles en sciences sociales- Animées pour les uns, sans adversaire pour les autres
– Par Alex Jürgen Thumm-
Photo: Clémence Labasse
La plupart des étudiants en sciences sociales sont appelés aux urnes cette semaine, suite à une brève campagne électorale, afin de pourvoir une variété de postes dans leur exécutif respectif. Pourtant, pour plusieurs de ces postes, un seul candidat s’est présenté. Le seul choix à faire sera donc entre « oui » et« non ».
Quatre des sept associations étudiantes de la Faculté des sciences sociales participent aux élections partielles organisées de façon collective. Celles-ci sont l’Association étudiante des études de conflits et droits humains (AÉCH), l’Association des étudiants en science économique (AÉSÉ), l’Association des étudiants en études internationales et politiques (AÉÉIP) et l’Association des étudiant(e)s en sociologie et anthropologie (AÉSA).
De nombreux postes à combler
Bien des postes à pourvoir sont convoités par de nombreux candidats : six candidats à l’AÉÉIP et cinq à l’AÉSÉ aspirent à représenter les étudiants de première année. L’AÉSA n’a pourtant publié aucune liste de candidats ou de postes vacants et La Rotonde n’a pas réussi à la rejoindre pour une entrevue.
Pour un nombre important de postes exécutifs ayant un seul candidat sur le bulletin de vote, il n’y a toutefois pas de réelle campagne à mener : neuf postes à l’AÉCH, un à l’AÉSÉ et un à l’AÉÉIP seront fort probablement remportés par un candidat sans adversaire. Les électeurs auront quand même à ratifier le candidat unique. Bien que ce soit rare, une majorité de « non » pourrait théoriquement le rejeter et déclencher une nouvelle élection. Par conséquent, les candidats uniques, tels que Hannah Fraser, candidate au poste de représentante de troisième année à l’AÉÉIP, font souvent la campagne pour que les étudiants apprennent à les connaître.
Débats pertinents et vifs
Un débat des candidats à l’AÉÉIP a eu lieu jeudi passé pour présenter les candidats à l’électorat. « Ça donne la chance aux étudiants qui appuient un candidat spécifique de voir ce que d’autres candidats ont à offrir », a commenté Stéphane Mukunzi, président de l’AÉÉIP, lors de la soirée. En plus, les débats « permettent aux candidats de voir d’autres idées », a rajouté ce dernier.
La salle remplie a été témoin d’un débat de format typique, ayant de nombreux discours et une période de questions ouverte. Les thèmes de discussion portaient surtout sur les compétences et les idées d’initiatives et d’événements des candidats. Il y a également eu discussion sur l’amélioration des programmes d’études, le réseautage et l’orientation de carrière.
Les étudiants en psychologie et en criminologie devront encore patienter pour voter, puisque leurs élections partielles ont été reportées. L’Association des étudiants en développement international et mondialisation (AÉD), quant à elle, n’a présentement pas de poste vacant.
Les résultats seront compilés le soir du 24 septembre et les vainqueurs des élections siégeront jusqu’à la fin avril. Le scrutin a lieu à l’entrée du Pavillon des sciences sociales (FSS) lundi, mardi et mercredi entre 10 h et 18 h. Pour voter, il suffit de présenter sa carte étudiante.