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Débat de l’ACFO: En français s’il-vous-plaît

14 novembre 2016

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Par Florence Linteau

Élections partielles

Mercredi dernier avait lieu un débat pour les élections provinciales partielles à La Nouvelle Scène. Depuis la démission de Madeleine Meilleur, le siège de député de la circonscription Ottawa-Vanier est toujours à combler. Ralliant huit des candidats, ce débat francophone organisé par l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO) a pu permettre aux aspirants députés de clarifier leurs intentions électorales.

Les concurrents politiques se sont positionnés sur des sujets comme la francophonie, les enjeux économiques, la diversité sociale, la sécurité ou l’immigration.

La priorité récurrente

Sans surprise, le sujet de la francophonie fut abordé en profondeur lors du débat. Les candidats ont d’ailleurs tous su s’armer de leur plus belle langue de Molière pour s’exprimer devant les électeurs et électrices.

Les questions relatives à l’Université franco-ontarienne et à l’officialisation d’Ottawa en tant que ville bilingue ont soulevé le débat. André Morin (Parti progressiste-conservateur) est cependant celui qui s’est le moins positionné en faveur d’Ottawa ville bilingue, préférant se concentrer sur l’attaque du parti libéral présentement au pouvoir.

Bien que les députés David McGruer (Parti de la liberté), John Turmel (Parti pauvre de l’Ontario), Elizabeth de Viel Castel (Parti Stop New Sex-Ed Agenda), Above Znoneoftheabove (Parti aucune de ces réponses) et Dean T. Harris (Parti libertarien) étaient présents pour la tenue du débat, la lutte semblait plus féroce entre André Morin, Nathalie Des Rosiers et Claude Bisson du NPD. Le candidat du Parti Vert de l’Ontario, Raphael Morin, brillait quant à lui par son absence, justifiée par des raisons familiales.

La réaction des citoyens

Tout au long de la soirée, certains spectateurs ont laissé entendre leur mécontentement, au grand découragement de l’animatrice du débat, la journaliste Ginette Gratton.

À la fin de l’échange entre les candidats, certains citoyens se sont dits plus indécis que jamais, comme en atteste Catherine Laska, résidente francophone d’Ottawa-Vanier : « Franchement j’étais un peu déçue par la qualité des arguments [sur la préservation du français] ce soir, certaines réponses étaient un peu décevantes. »

L’importance d’un tel débat

Pour Alain Dupuis, vice-président de l’ACFO, l’organisation d’un tel débat était primordiale : « Je pense que ça envoie le message publiquement que les francophones à Ottawa sont importants et qu’ils ne sont pas à négliger. Ça nous offre aussi la chance de parler de nos enjeux, car […] il y a certains problèmes qui nous touchent particulièrement. »

Rappel : Le jour du scrutin est le 17 novembre prochain.

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