Par Polina Tarasenko
Anne-Emilie Hebert (poste de présidence)
Annie-Emilie Hebert en est à sa 4e année d’un baccalauréat en sciences, avec une spécialisation en psychologie et une mineure en études des femmes. Ainée de sa famille, ses deux frères ont moins de trois ans, elle est née à Vancouver et a grandi dans la région de la Capitale.
Dites bonjour à votre présidente! Selon les règlements électoraux de la FÉUO, quand une candidate se présente sans opposition aux élections partielles, elle n’est pas sujette à un vote de confiance. De facto, Hebert est donc la nouvelle présidente de la FÉUO.
Plateforme : Anne-Emilie Hebert veut un campus plus inclusif. Pour elle, l’accessibilité « passe par la mise en place de toilettes neutres, en allant jusqu’à l’accessibilité de la Constitution. » Ayant une difficulté d’apprentissage, elle dit comprendre les enjeux auxquels font face certains, et s’exclame : « Arrêtons les microagressions présentes sur le campus! » Pour rendre plus accessibles les services de la FÉUO, elle veut recueillir l’opinion des étudiants en leur soumettant un questionnaire au moment des évaluations des professeurs.
Expérience : La jeune femme a peu d’expérience sur le campus. Elle a cependant travaillé avec l’administration de la Faculté de psychologie. Elle est membre du club Brain Buddies et est engagée avec le Centre de ressources des femmes.
Personnalité : La future présidente est ouverte d’esprit. « Ma voix n’est pas plus valide que celle de n’importe qui d’autre », affirme-t-elle. Hebert décrit sa dyslexie comme son « pire et meilleur côté ». « Ca me pousse à travailler toujours plus fort ».
Nick Robinson (vice-président aux finances)
Il est étudiant international en 2e année en sciences avec une spécialisation en physique. Il est le fils ainé d’un professeur de l’U d’O, et ne paie donc pas de frais de scolarité. Sa langue maternelle est l’italien, il parle également l’anglais, le français et un peu d’allemand et de suédois.
Plateforme : La première chose que Robinson avoue avoir apprise sur la FÉUO, l’an dernier, est « l’histoire des feux d’artifice, suivi d’une série de scandales et d’incompétences ». Il veut donc offrir une gestion alternative et décentraliser la FÉUO. Selon lui, les idées devraient venir des étudiants, et non des « politiciens-étudiants ». Il trouve qu’il n’y a pas eu de changement depuis les dernières années et les frais de scolarité continuent d’augmenter.
Expérience : Robinson est bénévole pour l’Association des étudiants en sciences (AÉS) et est membre de nombreux clubs ainsi que des Jeunes Libéraux. Conscient de son manque d’expérience, il dit ne pas avoir peur de demander de l’aide aux corps fédérés et aux autres membres de la FÉUO.
Personnalité : Ce qui le distingue est son originalité; il n’est pas timide au sujet de sa passion pour les extraterrestres et les sciences.
Camelia Touzany (vice-présidence aux finances)
Touzany est étudiante en 4e année en sciences avec une spécialisation en éducation physique. Née à Agadir, au Maroc, elle parle l’arabe, l’anglais et le français.
Plateforme : Les enjeux les plus importants pour Touzany sont « le respect des droits, les commerces et emplois étudiants et l’équilibre budgétaire ». En bref, elle souhaite « allonger les heures d’ouverture des cafés sur le campus, offrir l’option de payer les frais de scolarité en quatre versements, sans intérêts, et mieux réinvestir les profits des commerces. » Elle ajoute : « Je vais assurer l’accessibilité, l’équité, l’antiracisme et l’antiviolence. »
Expérience : Touzany dit avoir été membre de nombreux clubs. « Si je devais changer quelque chose, j’aurais participé à la vie étudiante dès le premier jour », admet-elle. Elle dit ne pas avoir lu la Constitution, trop longue, mais a cependant lu la description de la tâche pour laquelle elle postule.
Personnalité : Sa plus grande qualité est qu’elle « ne lâche jamais ». « J’ai beaucoup de volonté et de passion. » Son pire défaut est le perfectionnisme. « Puisque les erreurs me rendent mal à l’aise, je prends mon temps pour m’acharner à la tâche. »
Roméo Ahimakin (vice-présidence aux services et communications)
Roméo Ahimakin est un étudiant international de 5e année en Arts, avec une double majeure en communication et en anthropologie. Il a déjà complété un baccalauréat en sciences de la santé, et compte poursuivre ses études aux cycles supérieurs. Originaire du Bénin, Ahimakin a vécu un peu partout, avant de se poser, il y a 8 ans, au Canada. Il est le premier étudiant international à avoir occupé un poste au conseil de direction de la FÉUO.
Plateforme : « Ma campagne est celle de tous les étudiants : augmenter la visibilité de nos services et business fantastiques qui participent à alléger le fardeau économique étudiant », explique-t-il. « Je travaille également sur une app pour rejoindre le plus grand nombre. »
Expérience : Il a été bénévole à la Banque alimentaire et a travaillé chez Productions Zoom et à la Maison internationale en tant que coordonnateur. Il avait également été élu au Conseil d’administration lors de son premier baccalauréat.
Personnalité : « Ma plus grande qualité, je crois, est de vouloir aider le plus grand nombre de gens possible, et d’être à l’écoute », confie-t-il. Selon lui, son plus grand défaut vient aussi de là : « Parfois, ça peut aussi être un défaut. Il faut apprendre à savoir dire oui, ou non. »
CT LaRochelle (vice-présidence aux services et aux communications)
LaRochelle est un étudiant en 5e année au baccalauréat en sciences sociales, avec spécialisation en sciences politiques et une mineure en administration publique. Il est né et a grandi à Montréal. Sa langue maternelle est le mandarin. Plus tard, il a appris le français et l’anglais, langues qu’il maitrise.
Plateforme : Motivé à améliorer l’image de la FÉUO, il veut changer ses stratégies de communication, la rendre plus ouverte et transparente, et garantir des réponses dans les 48 h. LaRochelle veut faire des rencontres directes avec les clubs et favoriser l’engagement étudiant, avec un forum d’échange d’idées, et en appliquant un mode de scrutin en ligne. Il a aussi l’intention de rendre le campus plus inclusif. L’environnement, la transparence et la capacité de produire des politiques rationnelles seront ses priorités en tant que v.-p.
Expérience : Il détient un poste homologue au sein de l’Association des étudiants en économie ainsi que de l’expérience professionnelle dans le domaine de l’administration et des communications.
Personnalité : Sa plus grande qualité est : « [de pouvoir] travailler avec des personnes ayant différents points de vue. » Son pire défaut : « j’ai les yeux plus gros que le ventre, j’entreprends beaucoup de projets sans parfois pouvoir les finir. »
Mélanie Malo (vice-présidence aux services et communications)
Malo est une étudiante de 4e année en traduction, avec une mineure en espagnol. Née à Hull et élevée en partie au Canada et en partie au Liban, Malo parle l’arabe, le français, l’anglais et l’espagnol.
Plateforme : Ses objectifs : Malo vise à la prise de conscience étudiante, à la défense des droits étudiants et à la concrétisation du pouvoir étudiant. Pour se faire, Malo compte augmenter l’accessibilité aux informations dans les deux langues officielles; et mieux expliquer et sensibiliser les étudiants sur les services pour lesquels ils paient.
Expérience : « Ça fait trois ans que je suis impliquée sur le campus », explique-t-elle. Elle a en effet été v.-p. aux communications francophones de l’Association étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA), v.-p. aux affaires sociales pour l’Association des étudiants en traduction (AÉTTSA), et ambassadrice étudiante pour la Faculté des Arts.
Personnalité : Sa plus grande qualité est d’« [obtenir] facilement la confiance des autres », ce à quoi, elle ajoute : « j’ai des ressources et je sais aussi les utiliser. » Son pire défaut est qu’il n’a « pas l’œil pour la création artistique ».