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Par Nico­las Hubert

Les 18, 19 et 20 octobre derniers se tenait le scru­tin des élec­tions partielles de la Fédé­ra­tion étudiante de l’Uni­ver­sité d’Ot­tawa (FÉUO), desti­nées à doter six postes vacants au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion féuo­sien. La Rotonde revient sur ces élec­tions qui ont mani­fes­te­ment suscité beau­coup d’en­goue­ment.

La FÉUO inca­pable de four­nir le taux de parti­ci­pa­tion

Alors que la moitié des élu.e.s ont remporté un siège au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion sans avoir eu à s’op­po­ser à un.e autre candi­dat.e, la FÉUO demeure discrète quant au taux de parti­ci­pa­tion de ces élec­tions partielles. En effet, bien qu’ap­pro­chée par La Rotonde à ce sujet, elle n’a fait parve­nir aucune infor­ma­tion à ce sujet.

Le président de la FÉUO, Roméo Ahima­kin, a néan­moins fait savoir que « la Fédé­ra­tion étudiante [conti­nue­rait] ses efforts de promo­tion, d’en­ga­ge­ment et de sensi­bi­li­sa­tion auprès de la commu­nauté étudiante afin de s’as­su­rer que les étudiants aient la possi­bi­lité d’exer­cer leur droit de vote durant les élec­tions ».

Ahima­kin a par ailleurs reconnu que la FÉUO devait conti­nuer à diver­si­fier ses stra­té­gies de promo­tion afin d’en­cou­ra­ger les étudiant.e.s à parti­ci­per à la vie poli­tique sur le campus. Le président a par ailleurs confié que la FÉUO avait déjà « commencé à travailler sur la stra­té­gie promo­tion­nelle des prochaines élec­tions géné­rales ».

Un inci­dent isla­mo­phobe à rappor­ter  

Un inci­dent a néan­moins perturbé la campagne élec­to­rale, qui se dérou­lait entre le 9 et le 17 octobre. En effet, les affiches d’un candi­dat ont été vanda­li­sées et des propos à carac­tère raciste et isla­mo­phobe y ont été écrits. L’As­so­cia­tion des Étudiants Musul­mans de l’Uni­ver­sité d’Ot­tawa (AÉMU) a publié, le 22 octobre dernier, un commu­niqué sur sa page Face­book condam­nant l’acte isla­mo­phobe que consti­tuait « le ciblage d’af­fiches élec­to­rales d’un candi­dat ».

Bien qu’il n’ait pas souhaité que son nom soit affi­ché dans les médias, le candi­dat en ques­tion a livré son témoi­gnage à La Rotonde. Il a notam­ment confirmé que la FÉUO allait « essayer d’ob­te­nir des enre­gis­tre­ments vidéos » afin de trou­ver la personne respon­sable de l’in­ci­dent et a déclaré ne pas être surpris par cette attaque ciblée.

Ainsi, bien que ces dernières élec­tions n’aient mani­fes­te­ment pas vu les étudiant.e.s se préci­pi­ter aux urnes, il n’en demeure pas moins que l’in­ci­dent auquel elles ont donné lieu en aura indi­gné plus d’un sur le campus.