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Élections partielles à la FÉUO : Le camp de l’exécutif l’emporte

4 novembre 2013

Crédit : Ayoub Ben Sessi

 

 

 

 

 

 

 

– Par Samuel Lafontaine et Ghassen Athmni –

Les résultats des élections partielles de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) ont été révélés vendredi, peu avant 2 h du matin. Les candidats Campus Uni, soutenus par la majorité de l’exécutif de la FÉUO, ont remporté tous les mandats qu’ils briguaient au Conseil d’administration et à l’exécutif.

Opposée à Vincent Rioux, Ikram Hamoud, ancienne coordonnatrice des communications de la Maison internationale, occupera désormais le poste de vice-présidente aux services et communications.

Hanna Sam (Sciences sociales), Todisoa Audrey Paraina (Telfer) et Sam Randazzo (Arts) ont obtenu trois sièges sur le CA pour Campus Uni. Bien que battue pour ces trois postes, l’équipe 1campus a aussi remporté trois sièges grâce à Jonathan Savard-Shaw (Droit civil), Marylin Tourangeau (Éducation) et Alexandre Roy (Sciences de la santé). Seul indépendant à être élu, Miso Gostimir subtilise le siège de Médecine à la candidate 1campus, Sara-Pier Marie Piscopo, pour seulement quatre voix.

Également soutenue par les anciens membres d’Action étudiante, bien que non-affiliée à Campus Uni, Myriam Whalen se joindra à Natalie Rydell comme représentante du premier cycle au Bureau des gouverneurs. Elle est sortie vainqueur d’une course à trois avec Arno Van Dijk et Tatiana Forstner. Son premier objectif est d’éduquer les étudiants par rapport aux enjeux reliés au BDG. « Je vais créer un site web, un groupe Facebook pour diffuser les informations qui concernent les étudiants. Je vais aussi voir si la FÉUO peut avoir une interface qui permet aux étudiants de s’adresser à leurs représentants », a-t-elle déclaré, tout de suite après l’annonce des résultats.

Déjà élue pour le CA, Hanna Sam siégera aussi sur le Sénat pour la Faculté de sciences sociales. Ce ne sera pas le cas de Todisoa Audrey Paraina, battue pour quatre voix par Christine Kiki Lefebvre, qui devient donc sénatrice pour Telfer.

Candidat battu au sénat, Simon Gollish a déclaré être « fier de [leur] campagne [avec 1Campus] », avant de remercier ses bénévoles et d’ajouter que « ce fut deux semaines fatigantes, mais ce fut beaucoup de plaisir. » Une affirmation avec laquelle son collègue Tom Simpson, également non-élu, serait d’accord. Lorsque rencontré à la fermeture des bureaux de votes, M. Simpson, qui cherchait à être élu au CA de la FÉUO par les étudiants de sciences sociales, a poussé un soupir de soulagement en ajoutant : « C’est finalement terminé. »

Lorsqu’interrogés, certains étudiants de l’U d’O ont témoigné leur intérêt pour ces élections partielles. Gabriel Vermette, étudiant de quatrième année, rencontré au Centre universitaire Jock-Turcot, a jugé les élections « palpitantes » avant de mentionner avoir été surpris par la « qualité des candidats et de leur plate-forme. » Cependant, Bruce McKenna, élève de deuxième année, a avoué avoir voté parce qu’il connaissait une des candidates et a jugé que son vote ne changerait pas grand-chose puisque la FÉUO est, à ses yeux, une « clique ».

Ces critiques ont été relayées sur les réseaux sociaux et parmi les candidats, notamment par Vincent Rioux. Le blogueur Brandon Clim a signé une lettre d’opinion dans le Fulcrum pour dénoncer son désabusement face à « l’autocratie de la FÉUO ». Il a comparé l’équipe qui dirige le syndicat au gouvernement Harper.

Pour Anne-Marie Roy, présidente de la FÉUO, ces accusations n’ont pas lieu d’être. « Je trouve ces commentaires extrêmement décevants. […] C’est un peu insultant pour les candidats qui ont travaillé très dur, et non, je ne crois pas qu’il y a une clique qui s’accapare le pouvoir. Les élections se sont déroulées en bonne et due forme », a-t-elle considéré. Les chiffres de participation ont été particulièrement faibles, les partielles ne mobilisant que 3,8 % des électeurs potentiels.

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