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Élections Ottawa-Vanier : Lucille Collard, Parti libéral

24 février 2020

Crédit visuel : Élections Ontario

Par Pascal Vachon – Journaliste 

Le jeudi 27 février prochain auront lieu les élections provinciales partielles d’Ottawa-Vanier, à la suite du départ de Nathalie Des Rosiers, présente députée libérale de la circonscription.

La Rotonde est allée à la rencontre de Lucille Collard, candidate du Parti libéral. 

La Rotonde (LR) : Quelles sont les principales lignes directrices de votre parti ?

Lucille Collard (LC) : Il n’y a pas de lignes directrices comme telles parce que le parti est présentement en reconstruction, donc pas de plateforme pour le parti. Je peux dire que les trois grandes balances sur lesquelles moi je base ma campagne c’est : la collaboration, l’inclusion et l’innovation, alors tout ce que j’avance entend se tourner autour de ça.

LR : Qu’est-ce que vous offrez que les autres candidats n’offrent pas ?

LC : C’est définitivement l’expérience que j’apporte. (…) J’ai de l’expérience politique, communautaire et professionnelle qui est pertinente pour le poste de députée provinciale. Au niveau professionnel, ça fait 35 ans que je travaille dans la fonction publique et j’ai travaillé pour différents ministères.

LR : Vous travaillez depuis 10 ans avec le conseiller Mathieu Fleury, comme conseillère scolaire, comment percevez vous la potentielle future relation entre vous et lui en tant que députée provinciale ?

LC : Ça va vraiment être de continuer ce qu’on fait depuis 10 ans (…) Ça ne veut pas dire qu’on est toujours d’accord sur tout, mais on a toujours trouvé une façon de faire des compromis qui respectaient le travail que chacun avait à faire.

LR : Quelle est la place de l’éducation dans votre campagne ? Que ferez vous/ mettrez-vous en place pour démontrer cela ?

LC : L’éducation est probablement un des enjeux les plus importants de ma campagne. L’éducation, c’est la racine de notre société, si l’on veut voir un arbre grandir, on ne coupe pas les racines, alors ce qu’on voit présentement au niveau gouvernemental est alarmant (…) Je ne pense pas que les étudiants devraient avoir à travailler pour étudier, être étudiant est déjà un emploi à temps plein, alors je suis en faveur d’apporter plus d’appuis et d’argent pour que les jeunes puissent étudier de façon plus intelligente.

LR : Êtes-vous pour ou contre les frais non essentiels imposés par le gouvernement Ford lors de la session dernière ?

LC : Les coupures qu’il y’a eu au niveau du RAFEO et les autres ont affecté beaucoup les gens. Comme conseillère scolaire et mère de quatre enfants, dont deux à l’Université d’Ottawa, ça me préoccupe beaucoup, alors je suis contre ces coupures-là.

LR : Pensez-vous que la sécurité est suffisante dans le quartier ? Si oui, pourquoi, sinon quelles mesures souhaitez-vous entreprendre ?

LC : Premièrement, je ne crois pas en la délimitation d’enjeu par juridiction, on a besoin de collaborer et de travailler avec les différents paliers gouvernementaux. Il faudrait avoir une vision globale de : qu’est-ce que sont les enjeux ici dans la communauté. Il faut voir la police dans la communauté comme une alliée et non comme un agent de la loi. J’aimerais aussi voir beaucoup plus de discussions entre les gens de la communauté, qui habitent ici dans Sandy Hill.

LR : Que pensez-vous mettre en place contre la crise du logement abordable et pour aider les sans-abri ?

LC : J’ai l’intention de créer un groupe de travail pour aborder la crise du logement abordable avec des intervenants clés (…) Il y’a un défi pour les étudiants au niveau des résidences et du logement abordable partout en ville. On doit travailler pour avoir des logements de différents types qui puissent répondre aux besoins des gens avec différents moyens.

LR : Face à la grogne qu’a généré le projet du refuge de l’Armée du Salut dans le quartier Vanier, de quelle manière allez-vous vous positionner face à celui-ci et comment allez-vous travailler avec la communauté sur ce dossier ?

LC : Je suis contre le modèle qui est proposé présentement par l’Armée du Salut pour différentes raisons. Premièrement, c’est un refuge avec 300 lits pour hommes seulement, alors moi je me pose la question : qu’est-ce qu’on fait des familles qui ont besoin de logement ? Aussi qu’est-ce qu’on fait des femmes ? (…) On a besoin de plus de services qu’on devrait développer.

LR : Êtes-vous en faveur de mesures plus écologiques ? Pourquoi ? Si oui, qu’allez-vous entreprendre ?

LC : C’est super important, j’ai quatre enfants qui me rappellent tous les jours comment c’est important de préserver leur monde de demain. De façon individuelle, on peut faire des efforts et au niveau de l’industrie, on a des incitatifs à faire pour que les industries adoptent des moyens de production plus écologiques et qu’on les responsabilise pour le recyclage et l’emballage (…) Il faudrait avoir des bacs de recyclage et des poubelles plus disponibles dans la ville.

LR : La ville d’Ottawa a des objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique, quelles mesures allez-vous mettre en place pour les respecter, si je ne me trompe pas, vous n’avez pas de pouvoir dans les décisions du municipale ?

LC : Oui, c’est exact.

LR : Êtes-vous favorable à un élargissement du train léger dans Vanier ? Un projet est-il prévu ?

LC : Ottawa-Vanier est la circonscription où l’on a le plus de stations du train léger (5) mais ils sont tous en périphérie, donc ça ne dessert pas les gens d’Ottawa-Vanier. Par exemple, à Vanier, on est à cinq kilomètres du centre-ville, mais l’on ne peut pas se rendre là de façon efficace, ça prend un temps interminable. J’ai avancé l’idée de peut-être avoir un tramway sur le chemin Montréal qui ferait le trajet jusqu’au centre-ville.

Note de la rédaction :

Le jour des élections, un bureau de vote sera disponible à la résidence Friel pour les étudiant.e.s de l’Université d’Ottawa qui souhaitent voter.

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