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Débats électoraux : Les AG et la FCÉÉ divisent les candidats

10 février 2014

Élection FÉUO14

 

 

 

 

 

 

 

Les candidats aux élections de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) se sont donné la réplique lors des débats électoraux tenus mardi à l’École de l’ingénierie et de la technologie de l’information (ÉITI) et mercredi à l’Agora du Centre universitaire Jock Turcot. Animés par les médias étudiants, ils ont permis à certains étudiants de questionner les candidats sur leurs programmes. Avec trois partis et deux indépendants qui se présentent, certaines questions ont vu s’opposer les différents protagonistes.

Si 1Campus et le Parti Super ont critiqué le fait que la FÉUO ait des liens aussi étroits avec la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ), ils n’ont pas explicitement appelé à la dé-fédération. C’est en particulier ce que cette adhésion coute à la FÉUO qui est revenu dans les discours des candidats des deux formations. Arno Van Dijk (1Campus), Roy Younes et Igor Antonio (Parti Super) ont tous considéré que beaucoup d’argent « sortait du campus ». Fidèles à leur stratégie, les membres d’Action étudiante ont réaffirmé leur soutien au syndicat pan-canadien et ont objecté que les campagnes de la FCÉÉ soient importantes, entre autres dans le mouvement contre la hausse des frais de scolarité.

La campagne référendaire concernant les Assemblées générales s’est aussi invitée dans les débats. Le Parti Super a affirmé ne pas être particulièrement en faveur de la mise en place de ce mécanisme, bien qu’il se soit dit prêt, par la voix d’Igor Antonio, à collaborer si le Oui l’emportait. Les membres de 1Campus n’ont pas eu de position partisane sur la question. Effectivement, si Kaitlynne-Rae Landry s’y est opposée fermement, les trois autres candidats et n’ont pas vraiment pris position. Action étudiante a bien entendu rappelé son soutien à la campagne du Oui. Candidat indépendant au poste de v.-p. aux affaires de l’équité, Hadyn Place a vu une certaine protestation se former contre son programme, qui contient entre autres la suppression du Centre de ressources des femmes et du Centre de la fierté. M. Place a d’ailleurs évoqué dès son introduction qu’il avait été attaqué par des membres de parti qui auraient clamé que sa plateforme était « suprématiste blanche ».

Les candidats se sont généralement entendus sur l’importance de susciter la participation étudiante à tous les niveaux. « Promotion » est d’ailleurs le mot qui est revenu le plus souvent. Concernant la hausse des frais de scolarité, ceux qui en ont parlé se sont mis d’accord sur le fait qu’il faut essayer de s’y opposer, mais des désaccords sont apparus dès qu’il fut question des méthodes à employer. Anne-Marie Roy et Action étudiante optent pour une stratégie dont le clou serait de manifester sur le terrain alors qu’Arno Van Dijk a considéré qu’il faut discuter avec l’administration. Le Parti Super a pour sa part insisté sur l’importance des foules étudiantes pour pouvoir changer la donne.

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