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Arts et culture

Échange international : « L’occasion dans une vie de vivre quelque part [d’autre] » part [d’autre] »

19 janvier 2015

– Par Sara Ghalia –

Pour les étudiants en recherche d’une expérience nouvelle au prochain semestre d’automne, l’Université d’Ottawa (U d’O) offre une panoplie de possibilités à l’étranger dont les échanges internationaux. La date limite afin de déposer sa demande officielle est le 27 février prochain.

L’Université d’Ottawa offre un choix de plus de 250 établissements dans plus de 50 pays différents. Régine Legault-Bouchard, gestionnaire et conseillère principale au Bureau international, explique que l’Université suit deux stratégies spécifiques lorsque vient le temps de trouver de nouvelles ententes. D’un côté, l’université partenaire ferait partie du « top 200 mondial », ce qui permettrait aux étudiants d’étudier dans des établissements mieux cotés que l’U d’O. D’un autre côté, l’équipe du Bureau international s’intéresse à la « représentativité des pays ». Ainsi, les étudiants appliquant pour l’année 2015-2016 ont accès à plus de pays que leurs prédécesseurs, dont la Finlande et Chypre. Mme Legault-Bouchard précise tout même que plus que la quantité, l’université mise sur la qualité de l’expérience offerte par leurs partenaires. D’ailleurs, ceux-ci offrent souvent des cours en anglais, ce qui permet aux étudiants d’aller dans des pays où ils ne maîtrisent pas la langue première. Gabrielle Falardeau, coordonnatrice à la mobilité sortante, explique que l’Europe francophone et anglophone reste tout de même le choix le plus populaire avec la Grande-Bretagne, la France et l’Irlande en tête. Être capable de comprendre la langue officielle permettrait aux étudiants de mieux s’adapter, tout en ayant l’expérience de vivre à l’étranger.

Mme Falardeau s’occupe, entre autres, de donner les sessions d’information obligatoires à tous les étudiants voulant faire un échange. Elle est donc responsable d’expliquer les détails du processus menant aux études court-terme à l’étranger, dont les multiples documents administratifs à remplir. Elle explique que si l’un des sujets d’anxiété des étudiants par rapport aux échanges est bien le montant d’argent que cela va coûter, il s’agit souvent d’une peur sans fondement. « Vivre en Thaïlande ne va pas coûter autant que vivre en Norvège », explique Mme Falardeau. Elle affirme que le Bureau international peut conseiller les étudiants sur leur choix de destination d’après leur budget. D’ailleurs, plusieurs bourses automatiques sont offertes aux étudiants, que ce soit pour des ententes générales ou des programmes spécifiques avec des régions de certains pays tels que l’Inde, la Chine et l’Allemagne. Le Bureau international compte aussi trouver plus de partenaires dans les prochaines années dans de nouvelles régions telles que l’Écosse, Abu Dhabi, la Russie et l’Afrique du Sud.

Alexander Viau, diplômé d’un baccalauréat en philosophie avec une mineure en anglais, a passé un an à Konstanz, en Allemagne, grâce au programme d’échange international de l’Université. Si on aurait pu croire qu’il aurait eu du mal à s’adapter à des cours où l’instruction est offerte dans une langue étrangère, M. Viau explique qu’il a choisi sa mineure spécialement pour pouvoir éviter ce problème. « Vu que c’était des cours de littérature anglaise, c’était en fait donné en anglais. J’étais une star juste parce que j’étais anglophone de souche », mentionne-t-il à la blague. Se faire des amis n’était pas non plus difficile, car plusieurs événements étaient mis en place pour les étudiants internationaux. Il ajoute que vu que le programme d’un étudiant d’échange est souvent moins chargé que celui d’un étudiant local, il était plus facile pour lui de faire des rencontres, mais aussi de voyager. Il a donc visité la France, l’Hollande, le Denmark, la Norvège, la Suisse, l’Autriche, l’Italie et l’Espagne. M. Viau explique cependant que l’Université d’Ottawa aurait pu être meilleure en matière d’organisation et d’aide quand il s’agissait de remplir toute la paperasse administrative. « La plupart des gens [de l’U d’O] n’avaient aucune idée qui faisait quoi tandis que l’Université de Konstanz était toujours au sommet de leur jeu à ce sujet-là. L’administration de l’U d’O laisse beaucoup à désirer. […] Heureusement que j’avais des amis qui étaient déjà là-bas et qui étaient déjà passés par le processus ». Ceci dit, il insiste qu’il ne regrette pas d’être parti en échange et qu’il le recommanderait à n’importe qui. « La culture [allemande] fait à elle seule l’expérience », affirme-t-il.

Mme Legault-Bouchard, elle-même ancienne étudiante d’échange en Aix-en-Provence, affirme que les échanges internationaux durant le baccalauréat ou la maîtrise sont « l’occasion dans une vie de vivre quelque part [d’autre] ». Si l’on continue de repousser l’idée de partir vivre à l’étranger à plus tard, les chances que cela arrive s’amincissent. « La vie nous rattrape. Profitez-en quand vous pouvez ».

 

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