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Des débats récurrents au sein de l'Assemblée générale de l'AÉÉPID

25 novembre 2013

– Par Sara Ghalia –

Mercredi dernier à 19 h, a eu lieu l’Assemblée générale de l’Association étudiante des études politiques, internationales et de développement (ÉÉPID) Durant laquelle plusieurs modifications ont été faites à la Constitution. D’autres changements sont également prévus dès le début de l’année prochaine.

Un vice-président aux affaires philanthropiques

L’une des motions soumises par Yanéric Bisaillon, directeur de la philanthropie à l’AÉÉPID, proposait de changer la position de directeur de philanthropie à celle de vice-président aux affaires philanthropiques. Il a expliqué que la motion permettrait au directeur d’avoir un droit de vote et que la personne ne serait plus nommée par l’exécutif, mais élue lors des élections de l’AÉÉPID. M. Bisaillon a rappelé que « le directeur en philanthropie est en contact avec beaucoup d’argent » mais aussi que « les autres directeurs ont des positions très techniques. Le directeur aux communications s’occupe des médias sociaux […] alors que le directeur de la philanthropie doit amasser des fonds et créer des événements. » Il a fait remarquer que durant la table ronde de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), le directeur de philanthropie de l’AÉÉPID était l’un des seuls à ne pas avoir le droit de vote au sein de son propre exécutif. Ses propos ont été appuyés par Elizabeth Radtke, ancienne directrice de la philanthropie.

La motion a été adoptée et les changements seront effectifs dès les prochaines élections de 2014.

D’autres changements en vue

Plusieurs autres motions ont été acceptées sans grand débat. Dorénavant, un appel pour la position de directeur général des élections sera présenté deux semaines avant que la nomination ne commence durant les élections générales et les élections partielles. Le directeur sera choisi d’après une procédure de candidature et devra être approuvé par une majorité des membres votants de l’exécutif. Si personne ne se présente pour la position, le directeur sera nommé par l’exécutif.

Aussi, un point de la Constitution assurait que « ni l’AÉÉPID, ni les membres de son exécutif ne peuvent, dans le cours de leurs fonctions, soutenir ouvertement un parti politique ou encourager les étudiant(e)s à se joindre à un parti en particulier. » Ceci dit, plusieurs membres de l’exécutif ont rappelé que cette mention n’avait pas été respectée par plusieurs membres et qu’il était préférable de la changer. Désormais, il sera possible pour l’AÉÉPID et les membres de l’exécutif de soutenir ouvertement un parti politique, mais ils ne pourront pas utiliser les ressources de l’AÉÉPID pour influencer les étudiants.

Un autre point a été rajouté, stipulant que l’AÉÉPID n’appuie aucune forme de « manifestation assise » (sit-in) durant un événement ou une réunion de la FÉUO ou de l’Université d’Ottawa. Toutefois, cette motion a rencontré une certaine incertitude à l’Assemblée, avec plus de huit abstentions notées.

Maintien des deux positions de v.-p. social

Un des débats les plus longs a porté sur la motion présentée par Michel Fournier-Simard, vice-président social (francophone). Ce dernier proposait de fusionner les positions de v.-p. social francophone et v.-p. social anglophone. Il a expliqué que durant les trois dernières années, trop de problèmes étaient survenus et qu’il était préférable de simplifier les choses et de s’assurer que la personne soit bilingue. Derry Hendarna, ancien v.-p. social (anglophone) a appuyé les arguments de M. Fournier-Simard. Il a déploré l’historique de problèmes entre les deux vice-présidents, l’un ayant souvent plus de travail que l’autre, et a admis qu’il était difficile de partager les tâches. Questionnée sur le sujet, Rachael Yaworski a affirmé qu’« il s’agit d’un problème lié aux personnes élues et non aux positions elles-mêmes ».

Durant la période de débat, plusieurs personnes ont avancé le problème du bilinguisme, notamment sur la manière de s’assurer qu’un seul vice-président social serait capable de représenter les intérêts des francophones. « Un anglophone ne devrait pas toucher au rôle de v.-p. social franco », a déclaré Thomas Simpson, vice-président aux affaires académiques pour les étudiants en science politique, et dont les propos sont devenus l’argument principal contre la motion. M. Fournier-Simard a alors rappelé que le mandat du v.-p. social franco était de s’occuper des Jeux de la Politique, ce qui de facto s’assurerait que le v-.p. social soit aussi à l’aise en français qu’en anglais.

Après un débat de plus de 30 minutes, le vote a eu lieu et la motion a été refusée.

« Historiquement, les francophones se présentent moins aux autres positions [que celle de v.-p. social francophone]. Il y a un directeur du bilinguisme, mais ils ne peuvent pas voter. Il ne pourrait pas voter pour sponsoriser les Jeux de la Politique, par exemple », explique Rachael Yaworski. Elle a aussi insisté sur le fait que les francophones ont tendance à connaître plus de francophones que les anglophones, et que le v.-p. social franco permettait d’encourager l’implication des étudiants francophones.

L’Assemblée générale s’est terminée vers 22 h. Si certains sont sortis déçus, la présidente de l’AÉÉPID s’est dite satisfaite des débats et des motions acceptées. Bien que vers la troisième heure, l’Assemblée avait tout juste le quorum (25 personnes), MmeYarowski a apprécié la présence d’un nombre élevé d’étudiants en première année comparativement aux Assemblées générales précédentes. Elle a toutefois reconnu que d’autres moyens pour promouvoir l’Assemblée générale devraient être mis en place, dont « une table informative une semaine avant l’événement pour informer les étudiants ».

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