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Le département des campagnes de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) a organisé sa fête de lancement jeudi dernier dans la salle des clubs, au Centre universitaire Jock-Turcot. Au menu : pins, chandails et toute la panoplie contre la hausse des frais de scolarité, l’homophobie et le racisme.
Une affluence limitée
L’exiguïté de l’endroit où la fête de lancement a eu lieu en dit long sur la participation des étudiants. Une vingtaine d’étudiants, tout au plus, était dans la salle des clubs à notre arrivée. Un fait qui contraste avec la vision que Chris Hynes, le vice-président aux affaires universitaires, a pour le département. M. Hynes voudrait que les campagnes soient celles des étudiants et non celles de l’exécutif de la FÉUO : « Le plus important cette année c’est que le travail ici soit perçu comme étant celui des étudiants, que les étudiants s’impliquent et se reconnaissent dans ce que ce département programme », a-t-il affirmé. Pour ce faire, l’exécutif a entre autres fait du « travail de sensibilisation » durant la semaine. « Nous [l’exécutif] avons fait plusieurs tournées, dans plusieurs départements, afin de mettre l’emphase sur l’importance des bénévoles. Ce sont eux qui font bouger les choses sur les campagnes », a expliqué M. Hynes. Anne-Marie Roy, la présidente de la FÉUO, a pour sa part insisté sur la distinction entre les questions qui sont de l’ordre de « l’équité » et celles qui sont plutôt de l’ordre de « l’action». À cet effet, deux comités différents travailleront chacun de leur côté à la réalisation des objectifs de chaque catégorie. Mme. Roy a tenu à assurer que la collaboration entre les deux organes sera très étroite : « Moi-même, Chris Hynes et les organisateurs du département assisterons aux réunions des deux comités, qui s’alterneront de manière hebdomadaire », a-t-elle expliqué.
Priorité : les frais de scolarité
Quant à ce qui caractérisera cette nouvelle année au département, M. Hynes et Mme Roy tombent tout de suite d’accord sur la nécessité de se battre contre la hausse des frais de scolarité. « Nous savons très bien que l’Université veut encore augmenter les droits pour l’année prochaine. Nous avons déjà commencé à en parler aux étudiants et à leur demander de nous soutenir. Je pense qu’il est essentiel de démontrer à l’Université que ce n’est pas seulement la FÉUO, comme institution, qui souhaite bloquer la hausse, mais l’ensemble des étudiants. » Con-
cernant les moyens d’unifier les troupes sur cette question, M. Hynes pense qu’il faut absolument s’investir dans un effort de conscientisation. « D’après moi, ce qui serait le plus efficace, ce sont les conversations individuelles », a-t-il précisé. La présidente n’a pas hésité à critiquer le Bureau des gouverneurs, insistant sur le fait que « l’Université, ce sont les étudiants et les professeurs, et non pas des personnes qui travaillent ailleurs et qui ne viennent ici que pour des réunions. » Elle a aussi évoqué les possibilités de travail en commun avec les fédérations étudiantes des autres établissements postsecondaires ottaviens, en particulier sur la question des transports.