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Arts et culture

Défier le froid en s’amusant : Festival des neiges 2013

28 janvier 2013

– Par Simon Deneau –

Malgré le froid intense et des températures dignes de l’Arctique, les étudiants de l’Université d’Ottawa (U d’O) ont pu participer aux activités organisées par le Service de vie communautaire, du 21 au 24 janvier, dans le cadre du Festival des neiges.

Le Festival des neiges 

« [Le festival a vu le jour] parce que nous croyions qu’il manquait d’activités canadiennes en hiver », soutient Mélanie Rainville, agente des événements et de la programmation générale du Service de vie communautaire. « Il n’y avait pas de festival pour vivre l’expérience hivernale sur le campus. Au cours des années, le festival a définitivement changé. Le tout a commencé par le défi hivernal, qui est maintenant organisé par la Fédération étudiante. Pour la sixième année, on peut dire que les étudiants connaissent le festival et ont toujours hâte d’y participer. Même si l’affluence de l’activité n’a pas encore été comptabilisée, on estime qu’il y a eu environ 7000 participants au festival. »

Plusieurs activités ont eu lieu dans le parc situé en face du pavillon Tabaret, comme la dégustation de tire sur la neige et de queue de castor. Il y avait également la possibilité de faire une promenade en traîneau à chien, de se remplir la panse lors d’un repas de cabane à sucre et même de prendre part à un concours de sculptures de neige.

À la découverte de la culture autochtone

Le Festival des neiges a aussi permis aux étudiants de découvrir plusieurs traditions de la culture autochtone. Ainsi, plusieurs étudiants ont eu la chance de passer la nuit dans un tipi en compagnie d’un guide, restant au chaud grâce à du chocolat chaud et des jeux. Dans cette même veine, Thomas Clair et David Maracle, deux Micmacs de la Première nation d’Elsipogtog (ce qui signifie Rivière de feu), au Nouveau-Brunswick, sont venu animer une danse traditionnelle de leur peuple. Ils ont joué de la flûte et du tambour, des instruments traditionnels, tout en arborant le costume du corbeau. Ces deux Micmacs ont aussi fait une démonstration de la danse du « faufilage », qui consiste à imiter la relation entre un prédateur et sa proie.

« Les différentes danses autochtones ont surtout comme but d’illustrer la corrélation entre les Premières nations et les animaux », explique Kimberly Maracle, co-propriétaire de la compagnie Native Expressions. « En fait, nous et les animaux sommes des frères et des sœurs et nous devons les honorer. Cette danse a comme but de remercier le Créateur pour toute la beauté qui a été mise sur la terre pour nous tous. Les instruments nous servent aussi d’outils de communication, tel que le tambour d’eau qui peut être entendu à des kilomètres à la ronde.»

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