– Par Lina Maret –
Anne-Marie Roy et Geoff Parent sont en compétition pour la présidence de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), poste responsable de la supervision des autres membres de l’exécutif et des relations avec les corps étudiants et les autres universités. Mme Roy est affiliée à l’équipe Action étudiante 2013 et M. Parent à Together Ensemble.
Des assemblées générales à la FÉUO ?
« Ma plateforme redonne le pouvoir aux étudiants. Je veux transformer la Fédération étudiante pour qu’elle devienne un outil avec lequel les étudiants vont prendre action pour améliorer la vie sur le campus et changer les choses positivement », a affirmé d’emblée Mme Roy. Ainsi, elle est en faveur de la mise en place d’Assemblées générales à la FÉUO.
M. Parent s’est exprimé contre cette idée, estimant qu’une Assemblée générale avec un pouvoir décisionnel serait trop difficile à mettre en place et à gérer. Il a notamment invoqué les problèmes de l’infrastructure qui accueillerait ces réunions et du temps que les assemblées prendraient. Il est nécessaire que les voix étudiantes soient écoutées, a affirmé M. Parent, mais la consultation doit avoir lieu dans les associations étudiantes des différentes facultés.
M. Parent favoriserait plutôt des référendums puisqu’ils permettent aux étudiants de réfléchir à la question, au lieu de devoir en débattre pendant une durée limitée dans un espace confiné.
Interrogés sur les conflits d’intérêt potentiels liés au fait que les membres de la FÉUO peuvent siéger sur son Conseil d’administration, les candidats n’ont pas eu l’air très perturbés. M. Parent a reconnu la possibilité de conflits d’intérêt, mais sans s’en alarmer.
Améliorer l’expérience étudiante
M. Parent a présenté plusieurs projets pour améliorer la vie étudiante, comme l’augmentation du nombre de prises électriques dans les salles de classe, l’organisation de tables rondes des clubs ou encore la plantation de conifères sur le campus pour avoir un campus vert toute l’année.
« Les étudiants veulent que les frais de scolarité soient réduits et, selon moi, il est temps que la FÉUO s’engage avec cette population étudiante là, pour prendre action », a souligné Mme Roy, elle qui a fait de la lutte contre la hausse des frais de scolarité son cheval de bataille.