– Par Émilie Deschamps –

Trois candidats s’affrontent pour la vice-présidence aux affaires universitaires. Ce poste est chargé, entre autres, du département des campagnes et d’améliorer la représentation étudiante au niveau de l’administration. Marilyn Tourangeau est candidate pour l’équipe Together-Ensemble, Christopher Hynes pour le parti Action étudiante 2013 et finalement, Chris Clarke fait campagne comme indépendant.

Que faire de la FCÉÉ?

Le rôle de la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes (FCÉÉ) fut au cœur du débat. Mme Tourangeau et M. Hynes considèrent qu’il y a une incompréhension du rôle de cette Fédération chez certains étudiants. « Je crois que si l’on veut vraiment du mouvement sur la question des frais de scolarité, il faut travailler […] avec les autres campus du pays », ce que la FCÉÉ permettrait selon M. Hynes qui croit que la FCÉÉ a plusieurs avantages.

Quand il a été demandé aux candidats par le public de nommer deux raisons pour lesquelles les étudiants voudraient quitter la FCÉÉ, Chris Clarke a poussé un soupir. « C’est une longue liste, ce serait difficile de choisir les deux principales raisons », a-t-il répondu. « La FCÉÉ fonctionne vraiment avec une approche du sommet vers la base. […] Je crois que les étudiants veulent être entendus.[…] Nous voulons introduire des changements, mais nous ne pouvons pas vraiment le faire dans un système où nous faisons partie de la FCÉÉ. J’ai aussi l’impression que la plupart des étudiants croient que la FCÉÉ [défend] des opinions politiques avec lesquelles ils sont en désaccord », a insisté M. Clarke. Chaque candidat s’est engagé à respecter le résultat d’un éventuel vote de désaffiliation de la FCÉÉ.

Unis pour une meilleure représentation étudiante

Tous les candidats s’entendent pour dire que la représentation étudiante au niveau de l’administration devrait être améliorée. « J’ai déjà rencontré M. Rock en lien avec les affaires de la Banque alimentaire et il n’est jamais intéressé à parler de choses sérieuses. Mais je crois qu’il faut travailler avec l’administration pour s’assurer que la voix de tous les étudiants sur notre campus soit entendue », a expliqué M. Hynes, qui est présentement coordonnateur de la Banque alimentaire de la FÉUO.

Mme Tourangeau a un objectif plus précis: « J’aimerais améliorer le processus d’appel lorsqu’on conteste une note. » Elle a donné en exemple le modèle employé en sciences infirmières, où des étudiants siègent sur le comité qui doit décider si les notes doivent être révisées. « Surtout sur les comités décisionnels, il devrait y avoir une voix étudiante présente et reconnue. […] C’est notre campus autant que c’est le leur et c’est même le nôtre plus que c’est le leur », a-t-elle conclu, tout en soulignant, comme ses opposants, qu’elle allait travailler avec l’administration.

Conformément à sa plateforme, Chris Clarke aimerait que les étudiants puissent être entendus par l’administration en ce qui concerne les audits de l’Université et les cours en ligne.