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Débat du chancelier : Pour un meilleur partenariat entre l'Université, les employeurs et les étudiants

Boni Guy-Roland Kadio

Le jeudi 31 mars a eu lieu le premier débat avec le nouveau chancelier Calin Rovinescu. C’est devant un parterre de personnes que s’est tenu cet échange de deux heures sur le rôle contemporain de l’éducation postsecondaire de l’Université d’Ottawa (U d’O) dans la compétition mondiale et l’emploi des étudiant.e.s.

Le nouveau chancelier, également président-directeur général d’Air Canada, a donné le coup d’envoi de ce premier débat. Il a insisté sur une « connexion entre les protagonistes », c’est-à-dire entre l’Université et les étudiants, car selon lui, ces derniers aussi ont un rôle dans le succès de l’établissement. Il affirme d’ailleurs qu’un des grands défis de l’Université d’Ottawa est le sous-emploi des jeunes.

Marie-Hélène Lafond, diplômée de l’Université d’Ottawa et spécialiste des affaires politiques et économiques au Consulat général des États-Unis à Montréal, a quant à elle abordé la question de l’importance de l’institution dans son développement personnel à l’aide du programme COOP.

Elle dit de son expérience qu’elle a appris « à venir avec des solutions quand un défi important s’imposait à elle ». Elle a invité les étudiant.e.s à profiter des opportunités en dehors de l’Université, telle La Rotonde, étant elle-même une ancienne du journal indépendant francophone de l’U d’O.

Elle a soutenu que son expérience journalistique lui a entre autres appris à mieux gérer une équipe. Quant à ses recommandations pour l’Université, elle a demandé à ce que l’Université s’engage à satisfaire les « demandes du marché de l’emploi et à inciter les étudiant.e.s à s’impliquer ».

Dans ce prolongement d’idée, Mme Alex Johnston, vice-présidente du bureau de Stratégie et Affaires publiques de Radio-Canada, dit « respecter l’institution universitaire » car elle provient elle-même d’une famille d’universitaires. Toutefois, elle a également soulevé un problème quant au dysfonctionnement entre l’U d’O et le marché de l’emploi. Pour elle, l’U d’O doit s’inscrire davantage dans la compétition mondiale en développant de grands outils, même si elle fait déjà de grandes choses, admet-elle. Elle a terminé en suggérant à l’Université de « commercialiser la recherche et d’établir un meilleur transfert entre l’apprentissage et le secteur privé ».

Allan Rock, recteur sortant de l’U d’O, est intervenu pour parler des avancées de l’Université et pour faire des remarques sur le rôle de celle-ci. Contrairement aux intervenants, il a souligné que la vocation première de l’Université est de « contribuer au développement personnel » des étudiant.e.s  et qu’elle « n’existe pas pour le marché de l’emploi ». Rock a également rappelé à l’auditoire que l’Université d’Ottawa possède déjà le quatrième plus grand programme COOP au pays.

La période de questions a laissé place à des remarques inspirées du rapport Mackenzie, que les intervenants avaient eux-mêmes utilisé à titre de référence, reconnaissant qu’il faut une meilleure relation entre l’Université et les employeurs afin de permettre aux étudiant.e.s de mieux s’insérer dans le marché du travail.

 

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