Inscrire un terme

Retour
Actualités

Le débat des candidats aux postes de commissaires

Actualités

Par : Shérazade Faÿnel-Journaliste

Le débat francophone des élections de la GSAÉD se déroulait le mardi 20 mars, à 18h, à la Maison des étudiant.e.s diplômé.e.s. La présence était uniquement requise pour les candidats aux postes de commissaires. Tous, sauf un, ont répondu présents. C’était l’occasion de faire le point sur leurs plateformes en vue des scrutins, qui ont débuté le 23 mars et qui se terminent le 26 mars.

Bien que la participation aux débats soit optionnelle pour les candidats aux postes de représentants au Sénat, John Ward, qui se présente à sa réélection, a fait le choix d’être présent. Ward a fait part de son engagement à l’Université d’Ottawa (U d’O), notamment auprès de la Fédération étudiante. Il a insisté sur le fait qu’il soit le premier autochtone à avoir été élu au Sénat et également « le premier à avoir représenté l’U d’O à la réunion autochtone organisée par la Fédération canadienne des étudiant.e.s ».

Des candidats sans adversaires

Les candidats étant seuls en lice pour leur poste ont bénéficié de deux minutes afin de se présenter. Puis, ils ont dû répondre à une question du modérateur et directeur général des élections, David Couturier, ainsi qu’aux questions posées par le public et les internautes via le Facebook live.

Warsama Ahmed, actuel commissaire aux ressources, souhaite maintenir sa position consistant à s’occuper des employés et du bâtiment de la GSAÉD, car il exprime le souhait de « continuer les plans mis en place ». Il met en exergue les rénovations effectuées cette année, telles que les caméras de surveillance ou encore l’installation d’une fontaine d’eau.

À la question de Couturier ayant trait aux pertes financières subies par le café Nostalgica, le candidat répond qu’il « faut repenser l’échelle du café afin qu’il soit autosuffisant » et que ce n’est pas au comité exécutif que revient une telle décision, mais au bureau de la direction.

Créer une vie active à l’U d’O

Sara Karam, candidate pour la vie étudiante, effectuant sa maîtrise en Génie civil, a réalisé que le prix du café était élevé pour les étudiant.e.s. Elle souhaiterait remédier à cela afin que l’endroit soit plus accessible pour toutes et tous. Hassib Reda Saltani, qui se présente au poste de commissaire aux finances, met quant à lui en exergue son expérience. Après avoir effectué un programme de science politique et avoir enseigné l’histoire, il s’est rendu aux États-Unis où il a obtenu un poste en lien avec les finances.

Fabrice Jean-Baptiste, candidat aux affaires internes, a réalisé un baccalauréat en administration publique. Son but est d’améliorer la relation de la GSAÉD avec les associations étudiantes présentes sur le campus ainsi qu’avec les étudiant.e.s. Pour ce faire, il a expliqué au modérateur qu’il souhaite informer davantage les associations de leurs possibilités de contribution au syndicat et ainsi créer une vie active à l’U d’O.

Khaled Kchouk, candidat aux affaires universitaires, est en maîtrise de criminologie, après avoir fait un baccalauréat en psychologie. Militant pour les droits des militants LGBTQ+ et contre les violences sexuelles à l’U d’O, il se dit préoccupé par la baisse de fonds pour la recherche et la disparition progressive des postes d’assistants de professeurs dans certains départements.

Deux candidates en lice pour le poste à l’équité

Pascasie Minani, qui se présente pour sa réélection, est doctorante en études féministes et de genre. Elle souhaite « aider les étudiant.e.s en maîtrise ainsi que les doctorants à transformer leurs travaux de recherche en livres ». L’utilité du projet est remise en cause par une jeune femme dans le public qui souligne que les thèses sont déjà publiées en ligne. La candidate répond que « publier un livre permet d’avoir un statut d’auteur, et donc de rendre son travail lisible sur la scène internationale, en plus du surplus sur le CV ».

Zaynab Fellahi, est quant à elle étudiante en criminologie. Elle aimerait « faire en sorte que toutes et tous se sentent à l’aise, notamment les autochtones, les LGBTQ+, les minorités visibles et les francophones ». Elle dénonce les problèmes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite à certains endroits. Le projet des toilettes inclusives tout comme la volonté d’aider les étudiant.e.s internationa.ux.les semblent rallier les deux candidates.

En revanche, elles n’hésitent pas à se questionner mutuellement sur leurs faiblesses. Minani met en exergue ce qu’elle a réalisé durant son mandat tandis que Fellahi la questionne sur sa double candidature, qui avait suscité une polémique.

Un des deux candidats aux affaires externes ne s’est pas présenté lors du débat. Le deuxième y a participé, mais ses résultats au test de bilinguisme ne lui permettent pas de rester en lice. Une élection partielle pour le poste de commissaire aux affaires externes sera prochainement organisée.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire