Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Critique : The Wolf of Wall Street de Martin Scorsese

– Par Sara Ghalia –

Sorti en décembre 2013, le film s’inspire des mémoires de Jordan Belfort (joué par Leonardo DiCaprio) et de son succès éphémère dans le monde de la finance aux États-Unis, entre les années 1980 et 1990. Belfort rêve de devenir riche et devient courtier en bourse pour plusieurs maisons de courtage avant de fonder la sienne : Stratton Oakmont. Très rapidement, Belfort gagne – et perd – des milliers de dollars par journée et va se faire entrainer dans une spirale d’excès, des drogues dures aux prostituées, en passant par la fraude. Commence alors l’enquête du FBI sur les affaires de Stratton Oakmont et tout s’écroule pour Belfort. DiCaprio, d’ailleurs nominé aux Oscars pour ce rôle, joue avec brio un homme présenté comme drogué et/ou hystérique la moitié du temps, donnant des discours éloquents à ses employés et amis, créant multiples manigances et stratagèmes pour garder son argent hors des mains du gouvernement américain. Le film se concentre particulièrement sur Belfort et le petit cercle d’amis qui l’entoure. Malheureusement, le fil de l’histoire s’en est retrouvé un peu amoché. Si plusieurs films incluent des moments ultra-rapides dans la narration, The Wolf of Wall Street va à toute allure en tout temps, tout en semblant très long. Le film dure en effet presque trois heures, et décidément, cela se fait sentir vers la fin. Vulgarité, scènes sexuelles à toutes les trois minutes, usage de drogues en tout temps, si c’est bien drôle au début, on finit par en avoir une overdose.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire